
Tout savoir sur les Sangsues : Dangers, Conseils et Réactions à adopter!

Grand amoureux de la nature et adepte du camping sauvage, j’adore randonner dans des territoires où l’empreinte humaine s’efface. J’arpente les étendues sauvages, cherchant toujours plus loin l’isolement et la pureté des paysages. Ma passion ? Sortir des sentiers battus et dormir là où seuls les bruits de la forêt viennent perturber le silence. À travers mes écrits, je partage avec vous mes aventures en off-grid, mes conseils de survie éprouvées, et ma fascination pour la faune sauvage.
Ah, la randonnée ! L’appel de la nature, l’air frais… et les sangsues ? Si la perspective de rencontrer une sangsue lors de vos escapades en forêt vous inquiète, lisez la suite.
Dans cette article, vous allez découvrir tout ce qu’il faut savoir des sangsues, sont-elles véritablement un danger pour nous, que faire en cas de morsure et bien d’autres questions seront démystifiées !
Qu’est ce qu’une Sangsue ?
Ah, les sangsues ark! Ces créatures ont fasciné et effrayé l’humanité pendant des siècles. Mais que savons-nous vraiment d’elles?
Description d’une sangsue
La sangsue ou Hirudinea est un invertébré qui appartient à l’embranchement des annélides, tout comme les vers de terre. De forme allongée et cylindrique, elle possède un corps segmenté, élastique et est dépourvue de colonne vertébrale. Elle a la capacité de s’allonger ou de se contracter grâce à ses muscles.
Son aspect visqueux est dû à la sécrétion de mucus qui facilite sa mobilité. Ses deux extrémités présentent des ventouses, une grande à l’arrière et une plus petite à l’avant. Cette dernière est souvent munie de dents minuscules qui lui permettent de se fixer à sa proie et d’entamer sa succion.
Bien que réputées hématophages, seulement 300 des 650 espèces de sangsues sont parasitaires, se nourrissant du sang de divers animaux. Elles s’attachent via ses ventouses et utilisent une trompe dentée pour sucer le sang, tout en sécrétant des anticoagulants et anesthésiants.
Espèces courantes de sangsue en zones de randonnée
Les zones de randonnée, notamment près des points d’eau, abritent différentes espèces de sangsues. Toutefois, peu de sangsues hématophages s’intéressent au sang humain :
- Hirudo medicinalis : C’est l’espèce la plus connue en Europe. Elle est aussi appelée sangsue médicinale car elle possède des propriétés bénéfiques pour la santé : anticoagulantes, anti-inflammatoires, vasodilatatrices et anesthésiques. Elles sont employées en médecine, notamment contre l’arthrose et les troubles ostéo-arthritiques. Elle a été largement utilisée en médecine au cours des siècles et est actuellement protégée, car en danger d’extinction.
- Macrobdella decora : On la trouve au Canada. Elle est connue pour son intérêt pour le sang humain, mais elle est rare.
- Haemopis sanguisuga : Elle est carnivore et se nourrit d’invertébrés. Sa présence est signalée en Europe et en Amérique du Nord.
Dans les régions tropicales et subtropicales, on trouve également des sangsues comme l’Hirudinaria manillensis qui préfèrent les eaux stagnantes.
La majorité des sangsues rencontrées en randonnée sont inoffensives pour l’homme. Cependant, leur simple présence peut surprendre, voire inquiéter. Il est donc important de connaître les espèces communes de sa région pour mieux appréhender une éventuelle rencontre.

Habitats préférés des sangsues
Ah, les sangsues ! Si vous êtes un fervent amoureux de la nature, vous avez sans doute déjà entendu parler de ces petites créatures. Mais savez-vous où elles aiment se cacher ?
Zones humides et sentiers forestiers
Les zones humides sont l’habitat de prédilection des sangsues. Marécages, étangs, tourbières… ces endroits offrent tout ce dont elles ont besoin pour prospérer. La végétation aquatique fournit abri et nourriture, tout en protégeant ces invertébrés des prédateurs. Les sentiers forestiers, quant à eux, sont souvent bordés de petits ruisseaux ou de flaques d’eau, surtout après la pluie.
Ces mini-habitats sont un lieu de rassemblement pour ces animaux. Si vous vous aventurez dans des sentiers moins fréquentés, vous augmentez vos chances de les croiser.
Les sangsues ayant besoin de respirer à la surface de l’eau, on les trouve surtout sur les berges. Dans des zones plus profondes et ouvertes de plans d’eau, vous n’en trouverez pas. Mon petit conseil : si vous avez des doutes, privilégiez la baignade dans l’eau plus profonde et éviter les bordures.
La période de l’année la plus active pour les sangsues
Si vous pensez que ces êtres se reposent en hiver, détrompez-vous ! Bien qu’elles préfèrent les températures chaudes, leur activité ne se limite pas à l’été. Le printemps est une période clé pour elles, notamment après les averses qui créent de nouvelles zones humides.
Cependant, c’est bien en été qu’elles sont le plus actives. Les journées chaudes et humides sont propices à leur reproduction et à la chasse aux hôtes pour se nourrir. Si vous avez prévu une sortie nature en plein mois d’août, surtout après une ondée, soyez sur vos gardes !
À retenir
La prochaine fois que vous vous baladerez en forêt ou près d’une zone marécageuse, pensez à ces petits animaux qui jouent un rôle crucial dans la chaîne alimentaire. Ils ne sont pas là pour vous nuire, mais simplement pour vivre leur vie. Alors, observons-les, comprenons-les et respectons leur espace.
Le mécanisme de succion de la sangsue
Le monde de ces petits invertébrés est passionnant, et leur méthode d’alimentation ne déroge pas à cette règle. Alors, comment ces petites bêtes parviennent-elles à se nourrir avec autant d’efficacité ?
Comment les sangsues s’attachent ?
L’art de la succion commence par un attachement solide. La sangsue utilise sa ventouse buccale, qui est en réalité un complexe d’organes musculaires très développé. Une fois qu’elle a trouvé un endroit propice sur son hôte, souvent dans des zones où la peau est plus fine, elle se fixe fermement.
Mais ce n’est pas tout. Pour s’assurer de bien rester accrochée, elle libère un anticoagulant puissant, appelé hirudine. Cette substance empêche le sang de coaguler pendant qu’elle se nourrit. Impressionnant, n’est-ce pas ?
En plus d’un anticoagulant, une sangsue libère aussi un anesthésiant naturel. C’est pour cette raison que la plupart du temps vous ne sentez rien de la morsure.
Durée de l’alimentation d’une sangsue
Si vous êtes du genre patient, les sangsues le sont encore plus. La durée de leur alimentation varie selon plusieurs facteurs. Taille de l’individu, abondance du flux sanguin de l’hôte, et bien sûr, détection ou non par ce dernier. Leurs cibles sont très variées : mammifères, amphibiens, tortues, poissons, etc. Elles ne s’en détachent qu’une fois le repas achevé, soit 30 minutes à 24 heures plus tard selon les cas.
En moyenne, une sangsue va extraire 10 à 15 g de sang chez l’hôte parasité, augmentant ainsi sa taille et son poids. Mais attention, elles ne se nourrissent pas constamment. Une fois repues, elles peuvent rester sans se nourrir pendant plusieurs mois. Elles se mettent en quelque sorte en « mode économie d’énergie », digérant lentement leur précieux repas.
Imaginons : vous trouvez une sangsue lors d’une randonnée et décidez de la laisser, par curiosité, pour voir combien de temps elle restera. À votre grande surprise, après une heure, elle tombe d’elle-même, rassasiée. Elle n’aura peut-être plus besoin de se nourrir avant plusieurs mois.

Les sangsues sont-elles dangereuses pour l’homme ?
Lorsqu’on évoque les sangsues, nombre d’entre nous frissonnent. Mais quel est le véritable danger associé à ces invertébrés si singuliers ?
Réactions cutanées liées à une morsure de sangsue
Les sangsues, lorsqu’elles s’accrochent, injectent des substances dans notre peau. Comme évoqué précédemment, l’une d’entre elles est un anticoagulant, l’hirudine, qui empêche le sang de coaguler. Cependant, bien que cette substance soit naturelle, elle peut causer des réactions chez certains individus. Il s’agit généralement de démangeaisons, de rougeurs ou de petits œdèmes.
C’est un peu comme avec les moustiques : pendant que certains d’entre nous se grattent pendant des jours après une piqûre, d’autres ne ressentent presque rien. Si, après une sortie en forêt, vous constatez une tache rouge et légèrement boursouflée, c’est probablement là qu’une sangsue a pris son repas.
Risques d’infections : dangers avec les sangsues ?
Les sangsues sont des animaux sauvages. Comme tout être vivant, elles peuvent être porteuses de bactéries. Si la plaie laissée n’est pas correctement désinfectée, il y a un risque, bien que faible, d’infection. Les symptômes typiques d’une infection comprennent une rougeur croissante, un gonflement, une douleur ou une sensation de chaleur.
Prenons l’exemple de Clara, une randonneuse expérimentée. Lors d’une de ses aventures, elle s’est baignée dans un lac de montagne et a été la cible de plusieurs sangsues. Pensant qu’il n’était pas nécessaire de désinfecter les petites morsures, elle a continué son voyage. Quelques jours plus tard, l’une des plaies est devenue rouge et douloureuse. Après consultation médicale, il s’est avéré qu’elle avait développé une infection qu’il a fallu traiter avec des antibiotiques.
A retenir : il y a peu de dangers avec une sangsue
Les sangsues, malgré l’inconfort qu’elles peuvent causer, ne sont généralement pas dangereuses. Cependant, comme pour toute morsure ou coupure, il est essentiel d’adopter des mesures d’hygiène pour prévenir les complications. Une simple désinfection à l’aide d’un antiseptique peut faire la différence.
Y a-t-il un risque avec d’autres espèces ?
Des espèces de sangsues inoffensives
Il est essentiel de comprendre que toutes les sangsues ne sont pas friandes de sang. Surprenant, non? En effet, la majorité des espèces s’alimentent en réalité de petits invertébrés aquatiques et n’ont aucun intérêt pour le sang des mammifères. Les sangsues limniques, par exemple, préfèrent nettement le menu constitué de débris organiques et de petits animaux.
Prenons l’exemple de la sangsue Helobdella stagnalis, courante dans nos étangs. Cette petite créature préfère largement se délecter de petits organismes comme les daphnies, plutôt que de s’attaquer à un être humain.
Démystification des peurs autour de ces invertébrés
Le cinéma et certaines légendes ont sans doute joué un rôle dans la diabolisation des sangsues. Or, même les espèces hématophages, celles qui se nourrissent de sang, ne sont pas « dangereuses » au sens propre. Elles cherchent simplement à se nourrir, sans intention de nuire.
De plus, les sangsues ne transmettent de maladies comme ça peut être le cas avec les tiques (maladie de Lyme) ou les moustiques. Les risques d’infection, comme mentionné précédemment, sont principalement liés à une mauvaise désinfection de la plaie.
Pensez-y comme ceci : de la même manière que tous les serpents ne sont pas venimeux, toutes les sangsues ne sont pas assoiffées de notre sang. En connaissant bien ces créatures, on peut mieux appréhender et respecter leur rôle dans l’écosystème.
Comment repérer une morsure de sangsue
La sensation d’une morsure de sangsue est souvent minime, parfois même insensible. Mais comment reconnaître cette morsure et, surtout, comment réagir ?
Signes et symptômes
Une morsure de sangsue n’est pas toujours immédiatement perceptible. En effet, leur salive contient des anesthésiants naturels qui rendent la morsure presque indolore. Toutefois, plusieurs indices peuvent vous mettre sur la piste :
- Tache rouge et ronde: L’endroit exact de la morsure présente souvent une tache ronde, légèrement en relief.
- Saignement: Du fait des anticoagulants présents dans leur salive, la plaie peut saigner plus longtemps que prévu.
- Démangeaisons: Quelques heures après, une démangeaison peut apparaître, similaire à celle d’une piqûre de moustique.
Un exemple concret : en sortant d’une baignade en rivière, Thomas remarque une petite tache rougeoyante sur sa jambe. Elle saigne abondamment, malgré la taille minuscule de la plaie. Bingo, c’est l’œuvre d’une sangsue!
Que faire si on est mordu par une sangsue?
- Pas de panique: Même si l’idée de s’être fait mordre peut être désagréable, sachez que les risques sanitaires sont minimes.
- Retirer la sangsue: Si elle est toujours accrochée, il est recommandé d’utiliser le bord d’une carte bancaire ou le dos d’une cuillère, ou une lame de couteau pour la déloger, en la poussant doucement vers l’avant.
- Nettoyer la plaie: Une fois la sangsue retirée, nettoyez soigneusement la zone avec de l’eau et du savon. L’utilisation d’un désinfectant est également conseillée.
- Observer: Si des signes d’infection apparaissent (rougeur, chaleur, gonflement), il est préférable de consulter un médecin.
Un petit conseil d’ami : Si vous prévoyez de vous aventurer dans des zones humides, connues pour abriter des sangsues, pensez à porter des vêtements longs et à bien inspecter votre corps après l’exposition.
Prévention et protection
Les zones humides et les sentiers forestiers regorgent de beautés naturelles, mais aussi de sangsues. Comment profiter de la nature tout en se protégeant efficacement?
Vêtements adaptés
Comme pour les tiques, opter pour des vêtements appropriés est le premier rempart contre ces petits invertébrés.
- Couverture totale: Privilégiez les vêtements longs, même par temps chaud. Un pantalon et une chemise à manches longues sont idéaux.
- Couleurs claires: Elles sont plus facilement repérables sur des tissus de couleurs vives ou claires.
- Chaussettes: Enfiler ses chaussettes par-dessus le pantalon peut sembler étrange, mais cette technique limite les points d’accès pour ces petits invertébrés.
Répulsifs et autres techniques contre les sangsues
Les vêtements ne suffisent pas toujours. C’est là qu’interviennent les répulsifs.
- Sprays et lotions: De nombreux répulsifs insectes sont aussi efficaces contre les sangsues. Lisez bien les étiquettes!
- Huiles essentielles: Certaines huiles, comme l’eucalyptus ou la citronnelle, peuvent repousser ces petites bêtes. Appliquez-en sur vos vêtements.
- Inspection régulière: Si vous êtes dans une zone infestée, arrêtez-vous de temps à autre pour inspecter vos jambes, bras, et surtout les zones où les vêtements sont plus lâches.
Croyances populaires à éviter
Vous l’avez peut-être déjà entendu :
« Mets du sel, du jus de citron ou brûle la avec une cigarette ! Tu vas pouvoir te débarrasser de ta sangsue ark« .
Pour éliminer une sangsue accrochée à la peau, les vieilles méthodes comme le sel et le jus de citron ne sont plus conseillées car elles stressent l’animal qui peut vomir, injectant des bactéries dans la plaie, augmentant ainsi le risque d’infection. De même pour la brûlure de cigarette.
Comme dit au dessus, la méthode moderne et efficace consiste à glisser un objet plat et fin entre la sangsue et la peau, puis à désinfecter la plaie.
Traitement après une morsure de sangsue
La morsure de sangsue peut causer une certaine appréhension, voire de l’inconfort. Cependant, il est essentiel de savoir comment réagir efficacement pour éviter des complications inutiles.
Premiers soins
Si une sangsue s’est fixée sur vous, la première réaction pourrait être la panique. Calmez-vous, voici les étapes à suivre.
- Ne pas tirer: Évitez de tirer brutalement sur la sangsue. Cela pourrait laisser sa bouche dans la plaie.
- Techniques douces: Glissez doucement le bord d’une carte de crédit ou d’une ongle sous le corps de l’animal pour la détacher.
- Nettoyage: Une fois retirée, nettoyez la zone avec de l’eau et du savon.
- Désinfection: Appliquez ensuite un antiseptique pour éviter les infections.
- Surveillance: Gardez un œil sur la morsure pendant quelques jours.
Quand consulter un médecin?
La morsure de sangsue est généralement bénigne, mais dans certains cas, une consultation médicale peut être nécessaire.
- Infection: Si la zone devient rouge, gonflée, chaude au toucher ou si du pus s’écoule, cela peut être le signe d’une infection.
- Réactions allergiques: Certains individus peuvent présenter des réactions allergiques aux morsures de ces animaux, notamment des démangeaisons intenses, des éruptions cutanées ou des gonflements.
- Saignement prolongé: Les sangsues sécrètent un anticoagulant. Si le saignement dure plus de 24 heures, il est préférable de consulter.
- Autres symptômes: Prenez au sérieux tout symptôme inhabituel comme de la fièvre, des maux de tête ou une sensation générale de malaise après une morsure.
Exemple concret : Marie, après une sortie en forêt, remarque une morsure qui commence à enfler et à démanger fortement. Plutôt que d’attendre, elle se rend chez son médecin qui confirme une légère réaction allergique et lui prescrit une pommade appropriée.
Conclusion
Même si la plupart des morsures de sangsues sont inoffensives, une attention appropriée est essentielle. Les premiers soins bien appliqués peuvent prévenir la plupart des complications. Cependant, restez attentif à l’évolution de la morsure et n’hésitez pas à consulter si des symptômes inhabituels apparaissent.
Les sangsues, bien que souvent redoutées, font partie intégrante de nos écosystèmes. Si le risque de rencontre en randonnée est réel, une préparation adéquate et une connaissance de ces créatures permettent de minimiser les dangers. Gardez l’œil ouvert, protégez-vous, et surtout, continuez à explorer la beauté sauvage qui nous entoure.
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