
Conduite sur Neige et Verglas en Zones Reculées : Astuces & Conseils pour devenir un Expert

Grand amoureux de la nature et adepte du camping sauvage, j’adore randonner dans des territoires où l’empreinte humaine s’efface. J’arpente les étendues sauvages, cherchant toujours plus loin l’isolement et la pureté des paysages. Ma passion ? Sortir des sentiers battus et dormir là où seuls les bruits de la forêt viennent perturber le silence. À travers mes écrits, je partage avec vous mes aventures en off-grid, mes conseils de survie éprouvées, et ma fascination pour la faune sauvage.
Des roues qui patinent, qui dérapent, qui s’enfoncent dans la neige, la conduite hivernale présente des défis uniques. En particulier dans les régions reculées où la neige peut transformer un itinéraire facilement praticable en un défi dangereux. Il est donc primordial de bien se préparer car la conduite sur neige n’est pas innée.
Il faut souvent avoir expérimenté des situations délicates pour commencer à maitriser cette conduite. Mais pour les amoureux d’aventures, les joies que procure une conduite dans de la poudreuse immaculée sur un chemin de montagne est indescriptible.
Fort de ces expériences, vous trouverez dans cet article des conseils et astuces pour la conduite sur neige et verglas.
- 1. Préparer votre voiture à la conduite en hiver
- 2. Techniques de conduite sur neige
- 3. Conduite sur neige: Gérer les montées et les descentes
- 4. Astuces pour se garer dans la neige
- 5. Reconnaître et éviter les pièges des routes enneigées
- 6. Si vous êtes coincé dans la neige
- 7. Kit d'urgence pour la conduite sur neige
1. Préparer votre voiture à la conduite en hiver
Avant même de penser à mettre le pied sur l’accélérateur, vérifiez votre véhicule. Un contrôle s’impose pour s’assurer que tout fonctionne parfaitement. La sécurité en hiver débute avant la route. Préparer son véhicule est capital pour garantir une conduite optimale. Elle est d’autant plus importante si vous partez dans des zones reculées où vous risquez de rencontrer des situations de conduite difficiles : conduite sur neige et/ou verglas.
Faire le tour du véhicule
Faites le tour de votre véhicule. Assurez-vous que les freins fonctionnent bien et que vos phares sont en bon état. Les essuies glace sont un point très important à vérifier avant le départ. Trop souvent négligés, ils sont pourtant mis à rude épreuve lors de conditions neigeuses.
Dans le même but, remplissez votre lave-glace avec un produit résistant au gel et compatible avec les températures que vous risquez de rencontrer. Le liquide lave-glace spécial hiver aide à faire fondre la neige qui pourrait recouvrir votre pare brise.
Conseil : par expérience je vous recommande d’emporter toujours avec vous un bidon de lave-glace supplémentaire. En cas de tempête de neige, on consomme énormément de liquide lave-glace. Et au milieu de nul part si votre réservoir est vide, vous risquez de ne pas aimer la suite de votre aventure.
Les pneus d’hiver pour la conduite sur neige

Qu’en est-il des pneus d’hiver ? D’après les experts, en dessous de 7°C, la gomme des pneus été durcit et perd de ses propriétés. Ainsi, il est conseillé dès que les températures sont basses d’installer des pneus d’hiver. Ils offrent une adhérence supérieure grâce à une gomme plus molle (même à très basse température) et une structure de crampons plus profonde avec un grand nombre de lamelles. C’est ces caractéristiques qui favorisent l’adhérence dans les conditions hivernales. Sur neige et sur glace, ils font la différence.
D’une manière générale, plus votre pneus possédera de lamelles et plus il sera performant sur glace et verglas mais pas forcément sur neige. Sur la neige épaisse, c’est plutôt la profondeur et le design des crampons qui va aider à avoir la meilleur adhérence. Regardez bien les caractéristiques de chaque pneu avant d’acheter pour choisir celui qui correspond le mieux à vos besoins.
Pour les propriétaires de véhicules 4 roues motrices, parfois il est tentant de se dire que le système 4×4 est suffisant pour la conduite sur neige. Or, posséder 4 roues motrices n’est en aucun cas gage de sécurité et de performance en hiver sur la neige et le verglas s’il n’est pas couplé à des pneus adéquats. En effet, il a été prouvé qu’un véhicule 2 roues motrices avec des bons pneus d’hiver versus un véhicule 4×4 équipé de pneus d’été était bien plus performant dans des conditions difficiles (neige, verglas).
Comparaison 4×4 vs 4×2 pour la conduite sur neige
En hiver, quand on conduit sur la neige ou le verglas, l’idée reçu est qu’un véhicule à transmission intégrale ou 4×4 sera plus performant qu’un modèle 4×2. Mais ce n’est pas forcément le cas dans toutes les situations comme il a été démontré dans les points ci-dessous :
Pour deux véhicules identiques, avec les mêmes pneus, voici les différences entre le modèle 4 roues motrices et le modèle 2 roues motrices :
- Motricité : Un véhicule 4×4 aura plus de motricité que le modèle 4×2 en conditions difficiles. Notamment en pente, la transmission 4 roues motrices sera bien plus efficace.
- Tenue en virage : Un véhicule 4×4 n’aura par contre pas une meilleure tenue de route en virage. Au contraire, cela peut même être pénalisant car la transmission intégrale alourdit le véhicule. Une voiture 4×4 en qui glisse en virage sera pénalisé par rapport à son homologue 4×2.
- Freinage : Que l’on soit en 2 ou 4 roues motrices, en ce qui concerne le freinage, cela ne fait aucune différence. L’important c’est l’adhérence uniquement et donc la qualité des pneumatiques.
Vérifier la batterie
La batterie, souvent négligée, est cruciale en hiver car le froid affecte ses performances. Une batterie faible risque de vous lâcher. Contrôlez-la régulièrement et au besoin, remplacez-la. Mieux vaut prévenir que guérir. Pensez à emporter également des câbles de démarrage ou un booster de batterie si vous êtes en zones isolées.
2. Techniques de conduite sur neige

Conduire sur la neige exige finesse et savoir-faire. Ce n’est pas une mince affaire. Nous sommes souvent trop peu confrontés à des situations délicates de conduite sur neige ou verglas pour avoir le temps d’engranger de l’expérience. Je recommande à tous de s’entrainer à la conduite sur neige autant que possible. Dans des zones sans danger (parking, chemins…). Ainsi le jour où vous rencontrerez une vraie situation vous serez plus à même de comprendre les réactions de votre véhicule et comment les maitriser.
Mais pour vous donner quelques bases, voici des techniques essentielles pour la conduite sur neige et verglas:
Anticiper : la base de la conduite sur neige
L’anticipation est la clé. Quand on conduit sur la neige, il faut veiller à porter son regard loin devant vous. Prévoyez vos actions car plus de temps pour réagir = moins de risques. En effet, avec quelques centimètres de neige sur la route, les distances de freinage augmentent fortement. Il faut donc accroître les distances de sécurité pour avoir le temps de réagir au besoin.
Accélérer en douceur pour conduire sur la neige
L’accélération doit être douce. Une pression brutale sur l’accélérateur serait une erreur qui pourrait vous faire partir en dérapage. Adoptez une accélération progressive, gardez un faible régime moteur et passez la vitesse supérieure le plus rapidement possible : cela vous permettra d’avoir la motricité maximale.
Démarrer en montée sur neige et verglas
Pour réduire la perte d’adhérence et le patinage (notamment en cas de démarrage en montée ou sur du verglas), utilisez la deuxième vitesse au lieu de la première si vous avez une boite manuelle. Démarrer en deuxième vitesse diminue le couple appliqué aux roues et donc le risque de patinage diminuera également.
Aussi, sur des véhicules plus récents munies d’aides électroniques à la conduite, il y a quelques astuces à connaître. Car si l’ABS (système anti-blocage des roues) est un allié précieux sur la neige, l’ESP (Electronic Stability Program) ne l’est pas dans les démarrages! En effet, c’est une aide électronique qui empêche le patinage des roues notamment.
Si votre voiture est immobilisée dans une côte ou à l’arrêt, désactiver l’anti-patinage (ESP) peut vous aider à faire avancer votre véhicule. La désactivation de l’anti-patinage permettra de distribuer plus de puissance aux roues. Sans cela, dès le moindre patinage, le système empêcherait l’accélération. Mais attention, pensez bien à réactiver l’ESP une fois lancé.
Freiner en douceur : le coeur de la conduite sur neige
Parlons freinage. En situation de conduite sur neige ou sur verglas, il faut freiner en douceur et utiliser le frein moteur autant que possible. C’est souvent dans les situations de freinage que les gens perdent le contrôle de leur véhicule. Si votre véhicule dérape, gardez votre calme. Évitez les mouvements brusques du volant. Orientez-le dans la direction souhaitée et laissez patiemment le véhicule retrouver son chemin.
Allonger les distances en hiver
La distance de sécurité, elle, doit augmenter. Avec la neige, le freinage s’allonge. Roulez donc plus lentement et multipliez par 10 vos distances de sécurité, particulièrement sur les sols très verglacés.
Oublier le régulateur en conduite sur neige
L’utilisation du régulateur de vitesse en conduite sur neige est à proscrire. Et sur toutes les chaussées glissantes d’ailleurs (pluie, neige, verglas), car il augmente les risques. Cela en effet augmente les risques de perdre le contrôle de votre véhicule lorsque des roues commencent à patiner. Lorsque cela arrive, le cruise controle cherchera à compenser le patinage des roues pour maintenir la vitesse enregistrée et donc envoyer un message au moteur d’accélérer. Sur une route glissante et enneigée notamment, c’est très dangereux.
Gardez le contrôle en conduisant sans régulateur, en cas de perte d’adhérence, relever doucement le pied de l’accélérateur pour redonner de l’adhérence naturellement aux roues.
Allumer vos feux
Gardez toujours les feux allumés. Même en journée. Ils augmentent votre visibilité. Pour vous, et pour les autres.
Soyez délicat en virage
Lors des virages, soyez délicat. Diminuez votre vitesse avant d’entrer dans le virage. Si vous devez freiner, faites le avant de tourner le volant. Ne freiner jamais en virage. Tournez le volant avec douceur. Ainsi, vous éviterez les dérapages inattendus. Si votre voiture perd de l’adhérence, essayez de ne pas paniquer. Le mieux est de relever votre pied de l’accélérateur et de garder vos roues dans la direction où vous voulez aller.
Maitriser sa descente
Pour aborder une descente, veillez à l’anticiper et rouler à la bonne allure, c’est à dire une allure bien plus faible qu’en temps normal. Et pour ralentir, utilisez en priorité le frein moteur de votre véhicule en enclenchant un rapport inférieur. Si malgré tout, vous devez freiner, faite le avec délicatesse en appuyant tout doucement sur la pédale de frein. Un freinage brusque à toute les chances d’entraîner le blocage des roues. L’effet inverse se produirait alors, votre voiture prendrait de la vitesse et deviendrait incontrôlable.
Les chaînes à neige
Si vous devez conduire sur la neige en montagne, investir dans des chaîne à neige peut être rassurant. Les fortes pentes de montagnes peuvent nécessiter parfois une traction supplémentaire. Le montage de chaînes renforcera votre motricité sur les routes très enneigées ou verglacées. Attention toutefois à les installer correctement sur TOUTES les roues motrices de votre voiture, à ne pas rouler trop vite et à les enlever dès que leur besoin disparait.
Eviter de conduire dans les traces
Si vous conduisez sur la neige, et si la route n’a pas été salée, éviter de rouler dans les traces des autres véhicules. En effet, la neige tassée offre une moins bonne adhérence que la neige fraîche. Bien sûr si l’épaisseur de neige fraîche est trop importante, ce conseil ne tient plus.
En cas de dérapage : comment contrôler les pertes d’adhérences en conduite sur neige ?
Il existe principalement deux types de perte d’adhérence : la glisse frontale et le dérapage arrière. Chacun nécessite une approche distincte pour reprendre le contrôle :
Si votre véhicule commence à glisser des roues avant, vous allez ressentir une perte de direction. La direction devient non-réactive (ce qu’on appelle le « sous-virage » dans le jargon automobile). La première réaction à adopter est de relâcher doucement l’accélérateur. Cette action permet un léger déplacement du poids vers l’avant, redonnant aux pneus une meilleure prise. Normalement vous devriez retrouver du contrôle dans la direction (ne jouer pas avec le volant, restez souple).
Encore une fois, évitez un relâchement brusque de l’accélérateur car cela pourrait alléger trop rapidement l’arrière du véhicule, entraînant le risque d’un dérapage complet.
Si votre véhicule commence à déraper par l’arrière (cette fois c’est le « sur-virage »), l’objectif est d’empêcher que ce dérapage se transforme en perte de contrôle totale et finisse en tête à queue. Pour ce faire, tournez délicatement le volant pour suivre la direction du dérapage. Par exemple, si l’arrière de la voiture glisse vers la droite, tournez le volant vers la droite pour diriger les roues dans la même direction. Ainsi vous pourrez rattraper cette perte de trajectoire.
Ne lâchez surtout pas le volant ou appuyer fortement sur vos freins, vous perdriez le contrôle totalement. Malgré le stress de la situation, ne paniquez pas et évitez les mouvements soudains. Continuez à contre-braquer jusqu’à ce que les roues soient à nouvelles alignées.
Pour conclure, la conduite sur neige demande attention et préparation. Appréhendez chaque mouvement. Respectez la route. Avec ces techniques, vous serez prêt à affronter l’hiver en toute sérénité.
3. Conduite sur neige: Gérer les montées et les descentes

Les reliefs enneigés sont de véritables défis. Montées, descentes, chaque inclinaison à ses spécificités et sur la neige ils nous effraient souvent. Voici quelques astuces pour les appréhender en conduite sur neige :
Commencez par évaluer la pente. Est-elle enneigée ? Verglacée ? Une fois que vous aurez une meilleure connaissance de la pente, vous pourrez adaptez votre conduite en conséquence.
Pour les montées, l’élan est votre ami. Prenez une vitesse modérée avant d’attaquer la pente avec une accélération en douceur. Une accélération brutale et vous risquez de perdre de l’adhérence et d’augmenter le patinage.
Une des règles d’or en montée : évitez de vous arrêter ! Cela pourrait rendre le redémarrage difficile, voire impossible. Choisissez toujours un endroit plat pour vous arréter.
Parlons maintenant des descentes. C’est souvent ce qui est le plus dangereux car contrairement aux montées où le risque principale est de patiner, en descente, le risque majeur est de perdre complètement le contrôle de la voiture. C’est pourquoi la conduite sur neige en descente demande un contrôle absolu.
Pour aborder une descente, veillez à l’anticiper et rouler à la bonne allure, c’est à dire une allure bien plus faible qu’en temps normal. Et pour ralentir, utilisez en priorité le frein moteur de votre véhicule en enclenchant un rapport inférieur. Il stabilise la voiture et limite les risques de dérapage.
Si malgré tout, rétrograder ne suffit pas, freinez avec délicatesse en appuyant tout doucement sur la pédale de frein. Un freinage brusque à toute les chances d’entraîner le blocage des roues. L’effet inverse se produirait alors, votre voiture prendrait de la vitesse et deviendrait incontrôlable.
Dans les descentes raides, évitez le freinage constant. Vous surchaufferez vos freins. À la place, freinez par intermittence mais avec douceur. Cela maintient une vitesse stable.
4. Astuces pour se garer dans la neige
Se garer sur la neige est un art délicat qui peut mal se terminer si on ne connaît pas quelques astuces.
Tout d’abord, choisissez un spot plat. La neige cache parfois les irrégularités. Évitez les zones inondées ou boueuses. Elles compliqueront le départ. Ensuite, évaluez la neige. Est-elle tassée ou meuble ? Cette connaissance est cruciale car elle influence votre manière de vous garer. Lors de la manœuvre, douceur est encore une fois le maître-mot. Accélérez lentement. Évitez les mouvements brusques car ils peuvent vous faire déraper.
Utilisez vos freins avec précaution. Un freinage trop brusque et vous risquez de vous enliser dans la neige. En cas de neige profonde, une petite astuce est de placer un carton ou un tapis sous les roues. Ils offrent une traction supplémentaire. Enfin, avant de partir, dégagez votre véhicule. Utilisez une pelle. Libérez les roues, nettoyez les rétroviseurs et les vitres.
5. Reconnaître et éviter les pièges des routes enneigées
La route hivernale réserve parfois des surprises. Reconnaître ces pièges est essentiel. Voici comment les déjouer pour bien conduire sur la neige.
Première menace : le verglas. Celui ci est invisible et traître, il surprend souvent. Pour le repérer, il faut être concentré et observer attentivement l’asphalte. Une brillance atypique de la route peut être un signe qu’il faut se méfier.
Ensuite, les plaques de neige qui peuvent être particulièrement sournoises dans les virages. Si vous aborder un virage trop rapidement et qu’une plaque de neige est présente dans la courbe, vous risquez de perdre le contrôle de la voiture.
Les nids-de-poule, un danger souvent masqué. La neige les dissimule. Restez attentif aux variations de la route. Une conduite douce est recommandée.
Autre piège, l’aquaplaning sur la neige fondue (la slush en anglais). C’est souvent lorsque les températures redeviennent positives et que la neige commence à fondre. Évitez les flaques car cette neige fondue est souvent très dangereuses pour la conduite. On peut très facilement y perdre le contrôle du véhicule. Gardez vos pneus bien gonflés, ils évacuent mieux cette neige gorgée d’eau.
Les ombres sont aussi des zones à risque. Prêtez y attention car elles préservent le froid et en ce faisant, la neige et le verglas y persiste souvent et longtemps. De la même manière, soyez prudent sur les ponts et viaducs car ils gèlent avant les routes et sont par conséquents plus glissants. c’est un phénomène connu et pourtant, de nombreux conducteurs s’y laissent prendre. Diminuez votre vitesse à l’approche de ces structures.
Pour finir, l’information est votre allié. Écoutez les bulletins météo et consultez les informations routières.
6. Si vous êtes coincé dans la neige
La situation peut arriver : être immobilisé par la neige. Bien que je ne vous le souhaite pas, comment réagir si cela devait vous arriver.

Techniques pour dégager votre véhicule :
En premier lieu, il faut restez calme car la panique est votre pire ennemi. Elle vous fera prendre les mauvaises décisions. Respirez profondément et évaluez la situation. Votre véhicule est-il simplement enlisé ? Ou est-il bloqué contre un obstacle ? Si les roues patinent dans la neige, n’insistez surtout pas, vous risquez seulement d’empirer la situation.
Munissez-vous de votre pelle à neige ou n’importe quelle autre pelle. C’est un équipement indispensable à avoir dans sa voiture. Avec la pelle, commencer par dégager l’avant et l’arrière des roues. Créez un chemin de sortie pour qu’il y ait moins de résistance devant les roues. Une bonne astuce est de toujours essayer de se sortir d’une mauvaise situation par le chemin d’où vous venez. Si vous vous êtes enlisé dans la neige en avançant, il sera plus facile de sortir en marche arrière car les roues ont déjà fait le chemin.
Si vous êtes fortement enlisé et que votre véhicule est pris dans la neige jusqu’au châssis, vous allez devoir faire preuve de patience et de persévérance. Il va falloir dégager tout le châssis de la voiture pour pouvoir sortir.
S’aider du relief naturel
Aidez-vous du relief naturel. Si vous êtes enlisé sur un terrain avec de la pente, essayez d’en tirer profit. La gravité est votre ami (parfois). Elle cherchera toujours à amener votre voiture dans le sens de la pente. Si vous être resté enlisé dans la neige alors que vous montiez un chemin de montagne, essayer simplement de reculer pour laisser la pente et la gravité vous aider. Attention cependant, en marche arrière il est difficile de maitriser les réactions du véhicule, alors allez-y en douceur.
Si la neige est compacte, utilisez du sel, du sable, des graviers… Cela aidera à créer de l’adhérence pour les roues. Répartissez-les devant les roues motrices. Une astuce qui m’a souvent sorti du pétrin est aussi d’utiliser les tapis de sol de votre voiture, ça permet de donner l’adhérence nécessaire sur les premiers centimètres donnant ainsi l’élan pour se sortir. Il seront sales mais si cela peut vous sortir d’une mauvaise passe, ça vaut le coup !
Si malgré tout ça, vous n’arrivez pas à sortir votre véhicule, vous pouvez encore essayer de diminuer la pression des pneus pour augmenter l’adhérence, mais il faudra ensuite les regonfler (c’est pourquoi je recommande en expédition de toujours avoir un compresseur portatif qui se branche sur l’allume-cigare). Attention à ne pas dégonfler les pneus avant d’avoir complètement dégagé le châssis de la voiture.
Lorsque vous tentez de repartir, allez-y doucement. Comme toujours en conduite sur neige, pas d’accélérations brusques. La douceur est la clé. Si une roue patine, arrêtez-vous et reprenez votre travail de dégagement.
Quand est-il temps de demander de l’aide ?
Si après de nombreuses tentatives, vous ne bougez pas, arrêtez. Il est peut-être temps d’envisager l’assistance. Avant d’appeler à l’aide, assurez-vous de votre sécurité. Activez vos feux de détresse et restez dans le véhicule si la situation l’exige.
Si votre téléphone a du réseau, contactez une dépanneuse ou un service de secours. Sinon, signalez-vous aux autres conducteurs. Ils pourront prévenir les autorités. Si vous êtes dans un endroit reculé, il va falloir tenir jusqu’à l’arrivée des secours ce qui pourrait être très long. C’est pourquoi il est important de préparer un kit d’urgence hivernal lorsqu’on s’aventure loin des sentiers battus.
Dans des conditions extrêmes, conservez votre énergie. Allumez le chauffage par intermittence pour économiser la batterie.
7. Kit d’urgence pour la conduite sur neige
Partir préparé est primordial. En hiver, un kit d’urgence spécifique est apprécié et devrait toujours être dans votre véhicule.
La première chose à mettre dans votre voiture est une trousse de premiers soins. Elle sera votre allié en cas de petits bobos.
Pelles et sangles de remorquage
Ensuite, une pelle. Dans la neige, on a beau être le meilleur pilote du monde, dans certaines situations ça ne passe pas. Et si vous êtes bien équipé, il n’y a pas de quoi paniquer. Si vous êtes coincé dans la neige, la pelle est votre alliée. Une petite pelle légère mais robuste est idéale. Elle permet de dégager votre véhicule et de repartir dans la plupart des cas.
Conseil : par expérience, éviter une pelle avec un angle trop important car si vous avez besoin de dégager sous le véhicule, c’est très compliqué. Et une poignée ergonomique est appréciée.
En troisième, je conseille fortement d’avoir dans votre véhicule des sangles de remorquage, que ce soit pour la conduite sur la neige ou bien en tout temps, ils sont souvent très utiles.
Balai ou brosse à neige
En hiver, il est important de déneiger correctement sa voiture pour avoir la meilleure visibilité possible en conduisant. Laissez dans votre véhicule un balai à neige. Vous pourrez ainsi enlever la neige facilement, et sans vous geler les doigts. Déblayez la neige des vitres, rétroviseurs, phares et toit de la voiture avant de partir. En plus d’être dangereux, c’est également une infraction à la loi qui peut vous entrainer une amende.
Câbles de démarrage ou booster de batterie
Les câbles de démarrage, eux, sont incontournables. L’hiver, avec le froid, il n’est pas rare d’avoir sa batterie à plat. Ces câbles vous sauveront. Attention, ils vous sauveront uniquement si vous rencontrez un autre véhicule. Mais si vous êtes partis dans une zone reculée, il peut parfois se passer plusieurs jours avant que quelqu’un ne passe. Mon conseil, investissez dans un booster de batterie. Certes c’est plus cher mais vous pourrez faire repartir votre batterie à plat tout seul au milieu de nul part.
Réserves de nourriture et d’eau
On vient de le dire, si vous êtes dans un endroit isolé et que vous êtes coincé. Les secours peuvent mettre un certain temps à arriver. Au cas où, il est recommandé en hiver d’avoir une petite réserve de nourriture non périssable dans votre voiture. Privilégiez les aliments énergétiques : barres céréales, fruits secs. Ils se conservent longtemps et fournissent de l’énergie.
L’eau, bien sûr, est à ne pas négliger. Deux litres par personne est un minimum. Même en hiver, l‘hydratation est clé. Si vous êtes équipé d’un réchaud au gaz, vous pourrez faire bouillir de la neige pour la boire.
Equipements pour se protéger du froid
N’oublions pas les couvertures. En cas de panne, elles protègent du froid. Cela peut être une couverture de survie, elle ne coûte presque rien et ne prenne pas de place!
Une lampe frontale puissante
Enfin, une lampe frontale avec des piles supplémentaires est aussi un essentiel à toujours mettre dans son véhicule en hiver. En plus d’avoir un peu de lumière pour vous apporter un certain réconfort, cela permet de continuer à dégager la neige d’un véhicule enlisé même la nuit. A noté d’autant plus que l’hiver, les nuits tombent vite et donc qu’il n’est pas rare de rester coincé à l’obscurité.
En somme, un kit bien fourni est votre meilleur compagnon. Anticipez, préparez-vous et face à l’imprévu, ce kit sera votre bouée de sauvetage.
Vous pouvez retrouver nos recommandations des 15 équipements indispensables à mettre dans ce kit d’urgence hivernal ci-dessous :
Pour conclure, la conduite sur neige demande attention et préparation. Avec les conseils et astuces que vous avez pu lire dans ce guide, vous serez mieux préparé à aborder la conduite sur neige ou sur verglas. Anticipez, adaptez votre vitesse, gardez le contrôle. Avec ces astuces, vous naviguerez sur la neige avec plus d’assurance. Et si il vous arrive de rester coincer, même si ce n’est jamais plaisant, vous serez mieux armé pour vous sortir de cette mauvaise passe.
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