
Splendeurs Sauvages du Québec : 12 Animaux Fascinants à Observer en Terres Québécoises

Grand amoureux de la nature et adepte du camping sauvage, j’adore randonner dans des territoires où l’empreinte humaine s’efface. J’arpente les étendues sauvages, cherchant toujours plus loin l’isolement et la pureté des paysages. Ma passion ? Sortir des sentiers battus et dormir là où seuls les bruits de la forêt viennent perturber le silence. À travers mes écrits, je partage avec vous mes aventures en off-grid, mes conseils de survie éprouvées, et ma fascination pour la faune sauvage.
Plongez au cœur de la nature sauvage et découvrez les trésors cachés du Québec à travers son incroyable faune. Cet article est votre guide pour découvrir 12 animaux fascinants du Québec. De la rencontre intime avec le Roi des forêt, l’orignal, à l’observation des plongeons huards sur un lac tranquille, je vous emmène dans une aventure où la nature se dévoile dans toute sa splendeur.
C’est une invitation à s’émerveiller devant la diversité et la beauté des animaux du Québec, à comprendre leur habitat, leur mode de vie et à saisir l’occasion de les observer dans leur environnement naturel. Préparez-vous à être ébloui par des anecdotes surprenantes et des faits peu connus qui rendront votre expérience encore plus enrichissante.
Que vous soyez un amoureux de la nature, un photographe passionné de faune sauvage ou simplement curieux de découvrir les joyaux de la biodiversité québécoise, cet article est fait pour vous. Embarquez dans cette aventure à la découverte des animaux emblématiques du Québec, et laissez-vous captiver par la magie de la nature canadienne !
- 1. Animaux du Québec : L'ours noir (Ursus americanus)
- 2. Animaux du Québec : L'orignal (Alces alces)
- 3. Animaux du Québec : Le Caribou (Rangifer tarandus)
- 4. Animaux du Québec : Le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus)
- 5. Animaux du Québec : Les Baleines
- 6. Animaux du Québec : Le béluga (Delphinapterus leucas)
- 7. Animaux du Québec : Le Castor (Castor canadensis)
- 8. Animaux du Québec : La Martre d'Amérique (Martes americana)
- 9. Animaux du Québec : Le Lièvre arctique (Lepus arcticus)
- 10. Animaux du Québec : Le Fou de Bassan (Morus bassanus)
- 11. Animaux du Québec : Le Plongeon Huard (Gavia immer)
- 12. Animaux du Québec : Les Phoques
1. Animaux du Québec : L’ours noir (Ursus americanus)

Pour commencer ce tour d’horizon des 12 animaux emblématiques du Québec : l’ours noir. Appartenant à la famille des ursidés, l’ours noir arbore une fourrure épaisse allant du noir profond au brun chocolat et une tache blanche orne souvent la partie inférieure de sa gorge ou sa poitrine. Vivant principalement en solitaire, il a un régime omnivore et hiverne du mois d’octobre au mois d’avril.
C’est le plus commun et le plus petit des trois espèces d’ours du pays. L’ours noir est un mammifère trapu et massif qui pèse en moyenne 140 kg pour les mâles. Les femelles sont beaucoup plus petites puisqu’en moyenne elle ne pèse que 70 kg. Bien qu’il soit généralement craintif et fuit les humains, cela reste un animal sauvage qui dans de rare cas peut être dangereux et devenir agressif.
Où l’observer au Québec ?
L’ours noir a une prédilection marquée pour les forêts denses et les fourrés épais. On le rencontre le plus souvent dans les forêts mixtes, où se mêlent conifères et feuillus. Ces zones, généralement éloignées des activités humaines, constituent son habitat principal, offrant à la fois abri et abondance de nourriture. On le trouve aussi en lisière de forêt, là où la nature rencontre la civilisation.
Au Québec, les parcs nationaux de la SEPAQ sont des espaces où il est possible de rencontrer ces animaux.
Voici quelques-uns des endroits les plus réputés :
- Parc National de la Mauricie : Ce parc offre des habitats naturels diversifiés propices à l’observation de l’ours noir. Il est situé entre Montréal et Québec donc facilement accessible.
- Réserve Faunique des Laurentides : Cette vaste région au nord de Québec abrite une population importante d’ours noirs.
- Parc National des Grands-Jardins : Entre Québec et Tadoussac, il est courant de croiser des ours noirs dans certains secteurs de ce parc.
- Saguenay–Lac-Saint-Jean : Cette région, notamment autour du Fjord du Saguenay, est réputée pour sa nature sauvage et est un excellent endroit pour observer les ours noirs dans leur habitat naturel.
- Parc Oméga, Montebello : Bien qu’il s’agisse d’un parc animalier où les animaux sont en semi-liberté, il offre une opportunité garantie d’observer les ours noirs de près.
Il est possible d’admirer des ours noirs en activité guidée. En voici un exemple au Québec près de Tadoussac : Observation de l’ours noir
Quand l’observer ?
Le printemps et l’été sont les meilleures saisons pour l’observation, après son hibernation, quand il parcourt les forêts à la recherche de nourriture. À l’automne, il se montre également actif, se préparant pour l’hiver. L’ours noir reste un animal craintif. Au détour d’un sentier, c’est souvent les jeunes individus que vous risquez d’apercevoir car ils sont moins méfiants envers les humains.
Le saviez-vous ?
- L’ours noir peut rester debout sur ses pattes arrière pour mieux sentir son environnement. Ce comportement, souvent interprété à tort comme une menace, est généralement une simple curiosité ou une tentative de détection des odeurs.
- A sa naissance, il ne pèse que 225 grammes (soit environ 300 fois moins que sa mère !).
- Malgré leur nom, tous les ours noirs ne sont pas noirs : certains sont mêmes blancs. C’est le cas de l’ours Kermode en Colombie-Britannique, un cas rare de pelage clair dû à un gène récessif.
- Les ours noirs sont d’excellents nageurs.
- Leur odorat est extrêmement développé : ils peuvent détecter des odeurs à plusieurs kilomètres.
- L’ours noir possède des lèvres qui se retroussent sur ses gencives. Cela lui permet avec sa longue langue agile, de manger des aliments minuscules comme des bleuets et des fourmis.
2. Animaux du Québec : L’orignal (Alces alces)

L’orignal aussi appelé élan d’Amérique est le plus grand cervidé du monde. Il porte avec majesté ses bois spectaculaires qui peuvent mesurer presque deux mètres d’envergure. Ce mammifère est l’incarnation vivante de la forêt boréale canadienne, avec son museau allongé et sa démarche lente et soignée. Son pelage brun varie au fil des saisons, plus sombre en hiver et plus clair pendant l’été. Les gros mâles orignaux font parties des plus gros animaux du Canada avec un poids autour des 600 kg en moyenne.
L’orignal est une espèce au tempérament calme. Elle ne représente généralement aucun danger pour l’homme. Cependant, comme tout animal sauvage et au vu du gabarit de ce roi des forêt, il est bon de connaître les bonnes pratiques en cas de rencontre avec un individu agressif : Attaque d’Orignal : Comment Réagir si ce Géant des Forêts Veut vous Charger ?
Où observer ces animaux au Québec ?
L’orignal est particulièrement abondant dans les régions boisées et marécageuses du Québec. Vous pouvez le rencontrer dans quasiment tous les parc nationaux du Québec mais voici quelques endroits privilégiés :
- Parc National de la Gaspésie : Situé dans les Chic-Chocs, au sud-est du Québec, ce parc est célèbre pour sa population abondante d’originaux. Les randonneurs ont souvent la chance d’apercevoir ces animaux majestueux du Québec. C’est un des meilleurs endroit de la province et même dans tout le Canada pour observer ces rois des forêts.
- Réserve Faunique de Matane : Connue pour avoir l’une des plus grandes densités d’originaux au Québec, cette réserve est un lieu de choix pour les amateurs de faune.
- Parc National du Mont-Tremblant : Ce parc offre des habitats diversifiés pour l’orignal. Des excursions guidées y sont souvent organisées pour l’observation de ces grands cervidés.
- Parc National des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie : Situé dans la région de Charlevoix, ce parc est non seulement un site naturel exceptionnel, mais aussi un excellent endroit pour observer l’orignal dans son milieu naturel.
- Parc National de la Jacques-Cartier : Proche de Québec, ce parc est un autre lieu privilégié pour l’observation de l’orignal, notamment le long des rivières et dans les vallées.
Reconnaître les signes de sa présence est un atout pour observer ces animaux emblématiques du Québec : L’Orignal : Comment Repérer la Présence du Roi des Forêts du Nord ?
Quand l’observer ?
Les mois de mai et juin, lorsque les orignaux descendent vers les vallées pour lécher le sel des routes, sont des moments opportuns pour les apercevoir. L’automne est aussi une bonne période. Notamment pendant le rut, quand les mâles sont en quête de femelles et sont donc moins prudents. Les premières chutes de neige peuvent aussi apporter son lot d’opportunités car ces animaux vont alors se rapprocher des sentiers pour se déplacer plus facilement. Je vous recommande de visiter ces parcs tôt le matin ou en fin d’après-midi. Ce sont des moments où les orignaux sont généralement plus actifs.
Le saviez-vous ?
- Les orignaux savent très bien nager malgré leur taille et ne craignent pas l’eau. Ils sont souvent aperçus traversant des lacs et des rivières.
- En été, ils se rafraîchissent et se nourrissent de plantes aquatiques et peuvent plonger à plus de 5 mètres de profondeur.
- Les bois de l’orignal tombent en hiver, et repoussent au printemps avec une protection en velours qui s’écorche à mesure que les bois durcissent.
- L’orignal a une vue très faible, mais cette lacune est compensée par ses sens de l’odorat et de l’ouïe.
- Malgré un poids et une taille imposante, un orignal peut se déplacer dans une forêt dense de manière étonnamment silencieuse. Lorsqu’il prend peur et s’enfuit par contre, il peut courrir avec fracas dans les sous-bois ce qui est très impressionnant.
- Un orignal peut atteindre une vitesse de 55 km/h. S’il vous charge, il vous rattrapera sans aucun problème.
3. Animaux du Québec : Le Caribou (Rangifer tarandus)

Le caribou est connu dans d’autres régions (notamment en Europe) sous le nom de renne. Avec son corps court et robuste, conçu pour conserver la chaleur, il affronte facilement le froid. Ses longues pattes sont une adaptation essentielle pour se déplacer efficacement dans la neige profonde. Ses sabots uniques l’aident à se déplacer dans la neige et sur un sol mou. Chaque automne, l’arête de ses sabots devient tranchante pour lui permettre de briser la glace à la recherche de nourriture.
Au Québec, on retrouve 3 sous-espèces de Caribou : les caribous montagnards, les caribous forestiers et des caribous migrateurs.
Où observer ces animaux au Québec ?
L’observation du caribou au Québec nécessite souvent de se rendre dans des régions plus éloignées et nordiques. En effet, ces animaux préfèrent les habitats subarctiques et de toundra. Voici quelques-uns des meilleurs endroits pour observer ces animaux au Québec :
- Parc National des Pingualuit : Situé dans le Nord-du-Québec, ce parc est connu pour ses paysages de toundra où les caribous migrateurs peuvent être observés.
- Réserve Faunique des Lacs-Albanel-Mistassini-et-Waconichi : Cette réserve offre un habitat naturel pour le caribou, en particulier pour le caribou migrateur qui se déplace à travers ces vastes espaces.
- Parc National de la Gaspésie : Bien qu’aujourd’hui les caribous de la Gaspésie soient en danger et moins visibles, vous aurez peut-être la chance d’apercevoir le caribou montagnard. Je dis bien la chance car le massif gaspésien abrite une population de caribou unique mais en sursis. Le dernier recensement de 2022 fait état de 34 individus seulement. La population aurait décliné de près de 80% ces 15 dernières années. Il est donc essentiel de respecter ces animaux et les règles strictes du parc pour l’observer sans le mettre plus en péril. Des efforts de conservation sont en cours pour protéger cette population.
Quand l’observer ?
Le printemps et l’automne sont des moments clés pour observer les caribous. Au printemps, ils migrent vers le nord pour les pâturages estivaux, et en automne, ils reviennent au sud pour l’hiver. Dans la Gaspésie, l’été offre la chance de les voir en petits groupes sur les hauteurs.
Le saviez-vous ?
- Les caribous possèdent des poils creux pour une isolation thermique optimale. Ces poils les aident à flotter, facilitant ainsi la nage lors des grandes traversées.
- Étonnamment, aussi bien les femelles que les mâles portent des bois, ce qui est rare chez les cervidés. Les bois des femelles sont utilisés pour protéger leurs petits contre les prédateurs. Ces derniers tombent et repoussent chaque année.
- L’hiver, les caribous se nourrissent principalement de lichens. Les caribous se servent de leur odorat sensible pour repérer les lichens sous la neige. Puis ils les dégagent ensuite à l’aide des larges onglons de leurs sabots.
- On pense que son nom vient d’un mot amérindien qui signifie justement « celui qui creuse pour sa nourriture ».
- Les bords tranchants des onglons procurent au caribou une bonne prise sur la glace ou les roches lisses.
- Le caribou est un des animaux du Canada qui est présent sur la monnaie canadienne. On retrouve le caribou représenté sur les pièces de 25 cents.
4. Animaux du Québec : Le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus)

De tous les gros animaux du Canada et d’Amérique du Nord, le cerf de Virginie, communément appelé chevreuil, est le plus commun et le plus répandu. Caractérisé par son pelage brun roux en été qui vire au gris en hiver, ce cerf est reconnu pour ses yeux expressifs et sa petite queue blanche qu’il agite comme un signal d’alerte.
Le cerf est un animal prolifique. Une harde de cerf de Virginie en bonne santé peut presque doubler en nombre au cours d’une année propice. Cependant, ils peuvent avoir des difficultés à survivre aux hiver rudes. Notamment lorsqu’ils sont en surpopulation et que la neige est épaisse.
Où l’observer au Québec ?
Cet animal est présent dans une grande variété d’habitats canadiens, des forêts denses aux banlieues urbaines. Les régions boisées et les lisières de forêt à travers tout le Canada sont des lieux privilégiés pour l’observation. Au Québec, le parc national des îles de Boucherville à côté de Montréal abrite une grande population de cerf de Virginie. Si vous êtes de passage à Montréal, je vous recommande ce parc. Tôt le matin, vous pourrez profiter calmement de la faune diverse de ce parc à deux pas de la ville.
Quand l’observer ?
Le meilleur moment pour voir le cerf de Virginie est tôt le matin ou tard le soir, particulièrement durant l’été et l’automne. En automne, pendant la période de rut, les mâles sont plus actifs et donc plus visibles.
Le saviez-vous ?
- Les cerfs de Virginie sont d’excellents nageurs et peuvent traverser de larges rivières ou lacs pour échapper aux prédateurs ou chercher de nouveaux territoires.
- En hiver, ils se regroupent souvent en hardes pour mieux survivre aux conditions difficiles, partageant des sentiers et des zones d’alimentation.
- La biche laisse parfois ses petits sans surveillance pendant des heures. Ils faut donc s’abstenir de toucher un jeune faon qui semble abandonné. La mère pourrait sentir l’odeur humaine et l’abandonner pour de bon.
5. Animaux du Québec : Les Baleines

Les baleines sont des géants des mers qui captivent par leur majesté et leur grâce. Au Canada, plusieurs espèces de baleines fréquentent les eaux, dont la baleine bleue (le plus grand mammifère du monde), la baleine à bosse, le rorqual commun, le petit rorqual, et même l’orque. Ces mammifères marins sont connus pour leur intelligence, leur complexité sociale et leurs chants mélodieux.
Tout comme certains Caribou, les baleines sont des animaux migrateurs qui ne sont donc pas présent toute l’année au Canada. Seulement le béluga est un résident permanent du fleuve Saint-Laurent.
Où observer ces animaux au Québec ?
Voici les meilleurs endroits pour observer les baleines au Québec :
- Tadoussac : Situé à l’embouchure du Saguenay et du Saint-Laurent, Tadoussac est probablement le site d’observation des baleines le plus célèbre au Québec. Les excursions en bateau offrent des chances d’observer différentes espèces, y compris les baleines à bosse, les rorquals, et parfois même la majestueuse baleine bleue.
- Parc Marin du Saguenay–Saint-Laurent : Pour les observer depuis la rive, je vous recommande le Centre d’interprétation et d’observation de Cap-de-Bon-Désir, à une vingtaine de minutes au nord de Tadoussac. Gérer par Parc Canada, le lieu offre une vue imprenable sur le fleuve. Depuis les rochers, vous pourrez observer les mammifères marins qui viennent s’alimenter à quelques mètres de vous. Le petit plus : un guide naturaliste est présent pour expliquer et interagir avec le public.
- Cap du bout du monde : Au niveau de la pointe gaspésienne et du parc naturel de Forillon, il est possible d’observer ces cétacés en migration. N’oubliez pas vos jumelles si vous randonnez dans ce secteur de la Gaspésie.
Pour plus d’informations vous pouvez retrouver notre article : Où Voir les Baleines au Québec : Les Meilleurs Endroits.
Quand l’observer ?
La meilleure période pour l’observation des baleines au Canada est de mai à octobre, quand elles remontent vers le nord pour se nourrir des abondants bancs de krill et de poissons. A Tadoussac, c’est en septembre et octobre qu’elles sont le plus actives. Vous pouvez les admirer depuis les rives du fleuve mais le plus spectaculaire reste toutefois les excursions en zodiac sur le fleuve.
Le saviez-vous ?
- Les baleines à bosse réalisent des sauts spectaculaires hors de l’eau, un comportement appelé « breaching », dont les raisons ne sont pas entièrement comprises mais qui est toujours un spectacle éblouissant.
- Les baleines bleues possèdent un cœur de la taille d’une petite voiture et lorsqu’elles expirent, le jet peut monter à 9 mètres de haut.
- Leur chant peut parcourir jusqu’à 160 kilomètres sous l’eau.
- La baleine bleu peut peser plus de 200 tonnes et mesurer jusquà 30 mètres.
6. Animaux du Québec : Le béluga (Delphinapterus leucas)

Le béluga, avec sa silhouette éclatante blanche et son visage expressif, est un trésor de la faune marine du Québec. Ce petit cétacé, aussi surnommé « canari des mers » pour ses vocalisations distinctives, évolue avec grâce dans les eaux froides. Le béluga est reconnu pour sa curiosité envers les humains. Ils s’approchent souvent des bateaux pour interagir avec les passagers. C’est un des animaux sauvage du Québec qui est a un comportement sociable et il se déplace souvent en groupe.
Où l’observer au Québec :
L’estuaire du Saint-Laurent, en particulier autour de Tadoussac, est un lieu privilégié pour observer les bélugas. Cette région, riche en nourriture, offre un habitat idéal pour ces mammifères marins. En remontant dans le Fjord-du-Saguenay, il est aussi possible de les observer. Notamment dans le parc national du Fjord-du-Saguenay au niveau de centre de service et de découverte du Béluga.
Quand l’observer :
L’été est le meilleur moment pour les voir, période où ils fréquentent les eaux peu profondes pour se nourrir, socialiser et élever leurs petits.
Le saviez-vous ?
- Le béluga change de couleur en vieillissant. Les jeunes naissent d’un gris foncé et deviennent progressivement blancs en atteignant l’âge adulte. Cette évolution de couleur est unique parmi les cétacés.
- Leur structure sociale est complexe et fascinante : les connaissances sont transmises de génération en génération.
- Les bélugas ont également une importance culturelle significative pour les communautés autochtones du Québec, étant considéré comme des indicateurs de la santé des écosystèmes marins.
- Il dispose d’un des sonars les plus sophistiqués de tous les cétacés.
7. Animaux du Québec : Le Castor (Castor canadensis)

Ingénieux architecte du règne animal, le castor est l’emblème officiel du Canada depuis 1975. Avec son corps robuste, sa queue plate et ses dents solides et tranchantes, il est réputé pour sa capacité à transformer les paysages. En construisant des barrages complexes et des refuges, les castors créent leur propre habitat, ce qui a un impact sur la biodiversité.
Le castor est un mammifère semi-aquatique et le plus gros rongeur en Amérique du Nord pouvant peser jusqu’à 35 kg. C’est un des animaux emblématique du Canada car le commerce de sa fourrure a été l’une des principales activités économiques de la Nouvelle-France. Tout comme le caribou il occupe une place sur la monnaie canadienne : on peut le retrouver sur les pièces de 5 cents.
Où l’observer au Québec ?
Pour apercevoir le castor il vous suffit de repérer ses constructions caractéristiques : huttes ou barrages, fréquemment visibles sur les lacs ou le long des rivières. Au Québec, de nombreux parcs nationaux, tels que celui de la Jacques-Cartier, Aiguebelle, Pointe-Taillon, Oka et Plaisance, offrent l’opportunité unique d’explorer l’univers du castor. Ces parcs proposent des visites guidées avec des naturalistes, permettant aux visiteurs de découvrir de près le mode de vie fascinant de cet architecte naturel.
Quand l’observer ?
Entre la fin du printemps et le début de l’automne. Ils sont actifs principalement au crépuscule ou tôt le matin. Pendant ces périodes, vous pourriez les voir occupés à entretenir leurs barrages ou leurs huttes. En journée ils sont à l’abri dans leurs habitations.
Le saviez-vous ?
- Les castors sont une espèce clé, ce qui signifie que leur présence est cruciale pour leur écosystème. Leurs barrages aident à contrôler les inondations et à créer des zones humides qui abritent une faune diversifiée.
- Les dents du castor ne cessent de pousser. Couper du bois les empêche de devenir trop longs.
- Les castors frappent l’eau avec leur queue pour avertir d’un danger. C’est une méthode de communication remarquable au sein de leur communauté.
- Un castor abat en moyenne plus de 200 arbres par année ! Le diamètre des arbres qu’il abat peut aller jusqu’à environ 40 cm.
- Le castor est monogame et s’accouple pour la vie avec son partenaire.
8. Animaux du Québec : La Martre d’Amérique (Martes americana)

La Martre d’Amérique, souvent confondue avec la belette ou le vison, est un petit mammifère carnivore élégant et agile. Elle appartient à la famille des belettes, les mustélidés. Avec son pelage brun doré, ses oreilles arrondies et sa queue touffue, elle incarne la grâce et la vivacité. Vivant principalement dans les arbres, elle s’est adaptée pour chasser dans les forêts denses. On décrit souvent la martre comme un prédateur arboricole, ce qui est faux. La martre est une grimpeuse agile, mais elle attrape presque toutes ses proies au sol !
Sa taille évoque celle d’un petit chat domestique, mais la martre d’Amérique se distingue par des pattes plus courtes. Les mâles pèsent environ 1 kg. La couleur de son pelage varie du chamois clair au brun foncé, voire presque noir. En hiver, la martre arbore une fourrure somptueuse d’un brun foncé, ornée d’une tache orange lustrée sur la gorge. Par contre, son pelage estival est plus clair et nettement moins dense.
Où observer ces animaux au Québec ?
Les martres d’Amérique préfèrent les forêts anciennes et denses, riches en arbres à cavités, essentielles pour leur abri. Elles sont surtout présentes dans les forêts de conifères et les forêts mixtes du Québec. Voici quelques endroits où vous avez des chances d’apercevoir ces animaux au Québec :
- Parc National de la Gaspésie : Cet immense parc offre un habitat idéal pour la martre d’Amérique avec ses forêts anciennes et denses. Les randonneurs attentifs pourraient apercevoir cet animal agile dans les arbres ou au sol.
- Réserve Faunique des Laurentides : Cette vaste zone protégée est un autre excellent habitat pour la martre. Sa riche biodiversité et ses forêts denses offrent les conditions parfaites pour ce petit carnivore.
- Parc National du Mont-Tremblant : Avec ses vastes étendues forestières, ce parc est un bon endroit pour tenter d’observer la martre, surtout dans les zones moins fréquentées.
- Parc National des Monts-Valin : Situé dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, ce parc est connu pour sa richesse faunique et ses forêts qui peuvent abriter des martres d’Amérique.
Quand l’observer ?
Bien qu’elles soient principalement nocturnes, les meilleures chances d’apercevoir les martres sont tôt le matin ou au crépuscule, particulièrement en hiver, quand leur pelage contraste avec la neige.
Le saviez-vous ?
- Les martres d’Amérique, malgré leur petite taille, sont de redoutables chasseurs. Elles se nourrissent de petits mammifères, d’oiseaux, et même de fruits et de noix.
- Elles jouent un rôle crucial dans l’équilibre de leur écosystème en contrôlant les populations de rongeurs.
- La martre est capable de faire des bons impressionnants entre les arbres, démontrant une agilité et une capacité d’adaptation remarquables à son environnement forestier.
- Autrefois menacées par le commerce de la fourrure, les populations de martres se sont rétablies dans plusieurs régions grâce à des efforts de conservation.
- La martre d’Amérique a des pattes proportionnellement grandes par rapport à sa taille. Cela lui permet de marcher sur la neige sans s’enfoncer, un peu comme si elle avait des raquettes naturelles.
- Elle est capable de s’attaquer à des proies plus grandes qu’elle.
9. Animaux du Québec : Le Lièvre arctique (Lepus arcticus)

Le lièvre arctique, maître du camouflage dans les étendues enneigées, est une espèce remarquable adaptée aux conditions extrêmes. Avec sa fourrure épaisse qui passe du blanc en hiver au gris-brun en été, il se fond parfaitement dans son environnement. Ce lièvre est plus robuste et plus grand que ses cousins des régions tempérées. Il se distingue par ses grandes pattes arrière qui lui permettent de se déplacer facilement dans la neige profonde.
Où l’observer au Québec ?
On trouve le lièvre arctique dans les régions arctiques du Canada. Les toundras et les zones rocheuses du grand nord québécois sont parfaites pour apercevoir ce mammifère adapté au froid. Cependant plus au sud et plus accessible, j’ai déjà eu l’occasion d’observer ces animaux magnifiques au sommet des montagnes gaspésiennes (parc national de la Gaspésie). C’est un aimal assez difficile à observer, avoir de bonnes jumelles pour l’observation des animaux est un plus.
Quand l’observer ?
Le printemps et l’été sont les meilleurs moments pour observer le lièvre arctique, car la fonte des neiges rend leur pelage d’hiver plus visible contre le paysage qui se dépouille de la neige.
Le saviez-vous ?
- Le lièvre arctique a développé une capacité remarquable à survivre dans des températures glaciales. Il est capable de résister à des froids extrêmes sans abri supplémentaire.
- En hiver, il creuse des abris dans la neige pour se protéger du vent et du froid.
- Incroyablement rapide, le lièvre arctique peut atteindre des vitesses allant jusqu’à 60 km/h.
- Ces lièvres sont connues pour leur comportement social, formant souvent de grands groupes, ce qui est assez inhabituel pour les lièvres.
10. Animaux du Québec : Le Fou de Bassan (Morus bassanus)

Le Fou de Bassan, avec ses ailes effilées et son plumage principalement blanc, est un spectacle majestueux dans les ciels du Québec. Cet oiseau marin, le plus grand des fous de l’Atlantique Nord, est célèbre pour ses plongeons spectaculaires en haute mer, où il capture sa proie avec une précision remarquable. Doté d’une tête jaune et d’une envergure pouvant atteindre jusqu’à deux mètres, il vole élégamment au-dessus des vagues avant de piquer à une vitesse vertigineuse vers les profondeurs pour attraper des poissons.
Où l’observer au Québec ?
Située près de Percé en Gaspésie, l’île Bonaventure abrite une des plus grandes colonies de Fous de Bassan au monde. C’est un site d’observation exceptionnel où ces oiseaux peuvent être vus de très près. C’est un des meilleurs endroits pour observer ces animaux au Québec et dans le monde. Des excursions en bateau sont possible autour de l’île pour observer les Fous de Bassan dans leur habitat naturel.
Quand l’observer ?
La saison idéale pour voir les Fous de Bassan est de mai à septembre, pendant la période de nidification et de couvaison, lorsque l’activité de ces oiseaux est à son apogée.
Le saviez-vous ?
- Les Fous de Bassan sont des oiseaux extrêmement fidèles à leur partenaire et à leur site de nidification. Ils utilisent la même aire de nidification chaque année et forment des couples monogames pendant de nombreuses années.
- Lorsqu’ils chassent, ces oiseaux peuvent plonger à des vitesses de plus de 100 km/h, se transformant en véritables flèches vivantes.
- Leurs narines internes et la structure aérodynamique de leur corps les protègent des chocs violents avec l’eau.
- Le Fou de Bassan peut voir vers l’avant avec ses deux yeux. Une caractéristique unique chez les oiseaux qui lui permet de déterminer la profondeur à laquelle nagent les poissons.
- Cet oiseau peut planer pendant des heures au-dessus de la mer, en battant à peine des ailes.
11. Animaux du Québec : Le Plongeon Huard (Gavia immer)

Le Plongeon Huard, avec son cri mélodieux et distinctif, est une icône de la faune aquatique du Québec. Cet oiseau élégant, au plumage noir et blanc et aux yeux rouges perçants, est admiré pour sa beauté et ses capacités de plongée exceptionnelles. En été, son pelage est orné de motifs frappants, tandis qu’en hiver, il devient plus sobre.
Le Plongeon Huard est non seulement un excellent nageur, capable de plonger à des profondeurs impressionnantes pour pêcher, mais il est aussi habile dans les airs, parcourant de longues distances lors de ses migrations.
Où l’observer au Québec ?
Observer le Plongeon Huard au Québec est une activité particulièrement agréable, surtout dans les régions riches en lacs et étendues d’eau douce. Voici quelques-uns des meilleurs sites d’observation :
- Parc National de la Mauricie : Entre Québec et Montréal, ce parc offre un cadre parfait pour l’observation du Plongeon Huard, avec ses lacs tranquilles et ses forêts denses.
- Lac Saint-Jean : Cette vaste étendue d’eau est un autre excellent lieu pour observer ces oiseaux, notamment tôt le matin ou en soirée quand ils sont les plus actifs.
- Région des Laurentides : Avec ses nombreux lacs, la région des Laurentides est un lieu privilégié pour apercevoir le Plongeon Huard, surtout pendant la saison de reproduction.
Quand l’observer ?
La meilleure période pour l’observer est du printemps à l’automne, lorsqu’il niche sur les lacs et les étangs tranquilles du Québec.
Le saviez-vous ?
- Le Plongeon Huard est célèbre pour son chant envoûtant, considéré comme l’un des sons les plus caractéristiques des paysages sauvages nordiques.
- Ces cris, qui varient en fonction des situations, servent à communiquer entre partenaires ou à signaler une menace.
- Les Plongeons Huards sont des parents dévoués : les deux partenaires partagent la responsabilité de couvrir les œufs et de nourrir les oisillons.
- Lors de ses plongées, il peut rester sous l’eau pendant près d’une minute, atteignant des profondeurs allant jusqu’à 60 mètres pour attraper des poissons.
12. Animaux du Québec : Les Phoques

Les phoques sont des mammifères marins adorables et agiles. Au Québec, plusieurs espèces de phoques fréquentent les eaux froides. Ces animaux sont connus pour leur capacité à nager longtemps sous l’eau et pour leur comportement social sur les plages et les glaces flottantes. Leur agilité dans l’eau contraste avec leur déplacement maladroit sur terre.
Où observer ces animaux au Québec ?
Les côtes québécoises offrent de nombreuses opportunités d’observation des phoques :
- Le Saint-Laurent : Les rives du fleuve, notamment autour du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent et aux alentours de Tadoussac, sont des lieux privilégiés pour observer les phoques. Ces mammifères marins fréquentent souvent les eaux à l’embouchure du Saguenay.
- Les Îles-de-la-Madeleine : Cet archipel, situé dans le golfe du Saint-Laurent, est réputé pour ses colonies de phoques. Les excursions en bateau permettent d’approcher ces animaux tout en respectant leur environnement naturel.
- La Gaspésie : Les côtes de la Gaspésie, notamment près de Percé et du parc national Forillon. Vous aurez l’opportunités d’observer des phoques, en particulier pendant les mois d’été. Pensez à prendre des jumelles !
- Le parc national du Bic : situé sur la rive sud du fleuve, ce parc vous offrira la chance d’observer ces animaux dans un cadre sompteux.
- Baie-Comeau : Dans la région de la Côte-Nord, les alentours de Baie-Comeau sont connus pour être un bon spot. En particulier lorsqu’ils se reposent sur les rochers en bord de mer.
Quand l’observer ?
Le printemps et l’été sont les meilleures périodes pour observer les phoques, particulièrement lorsqu’ils viennent se reposer sur les plages ou les glaces flottantes après leurs longues séances de pêche.
Le saviez-vous ?
- Les phoques ont une méthode unique de sommeil dite unihémisphérique. Cela leur permet de maintenir une moitié de leur cerveau éveillé pendant qu’ils dorment, une adaptation essentielle pour rester alerté aux dangers même en repos.
- En plongé, les phoques peuvent ralentir leur fréquence cardiaque pour conserver l’oxygène, leur permettant de rester sous l’eau pendant de longues périodes.
- 6 espèces de phoques fréquentent les eaux canadiennes, notamment le phoque gris et le phoque commun.
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