15 animaux extraordinaires à observer au Canada

Nature Sauvage Canadienne : 15 Animaux du Canada à Voir au Moins une Fois dans sa Vie

Lorsque l’on évoque le Canada, les images de vastes forêts, de montagnes imposantes et de lacs miroitants viennent immédiatement à l’esprit. Mais ce décor époustouflant est plus qu’une simple toile de fond. Le Canada, avec ses diverses régions géographiques et climatiques, est une mosaïque de vie sauvage et l’habitat d’une multitude d’animaux spectaculaires.

Pour les vacanciers aventuriers et les amoureux de la nature, l’observation de la faune sauvage est une activité incontournable. Du discret ours noir errant dans les forêts du Québec, au majestueux grizzly de la Colombie-Britannique, en passant par l’ours blanc errant dans la toundra du Manitoba, le gigantesque orignal des marécages de la Nouvelle-Écosse ou le caribou migrateur du Grand Nord, le Canada est un refuge pour les animaux sauvages.

Dans cet article, nous vous invitons à une rencontre intime avec 15 animaux captivants du Canada. À travers des descriptions vivantes, des conseils sur les meilleurs spots d’observation, les périodes propices à leur rencontre, et des anecdotes surprenantes, nous espérons éveiller votre curiosité et peut-être, qui sait, provoquer votre prochaine aventure canadienne.

Alors, chaussez vos chaussures de randonnée, préparez vos jumelles et laissez-vous guider dans le monde sauvage du Canada, là où la nature parle et les souvenirs se forment.

1. Animaux du Canada : L’Ours noir (Ursus americanus)

Un ours noir dans les rocheuses canadiennes
Un ours noir dans les rocheuses canadiennes (image : jug_photo)

Pour commencer ce tour d’horizon des 15 animaux emblématiques du Canada, comment ne pas se tourner vers l’ours noir ? Appartenant à la famille des ursidés, l’ours noir arbore une fourrure épaisse allant du noir profond au brun chocolat et une tache blanche orne souvent la partie inférieure de sa gorge ou sa poitrine. Vivant principalement en solitaire, il a un régime omnivore.

C’est le plus commun et le plus petit des trois espèces d’ours du pays. L’ours noir est un mammifère trapu et massif qui pèse en moyenne 140 kg pour les mâles. Les femelles sont beaucoup plus petites puisqu’en moyenne elle ne pèse que 70 kg. Bien qu’il soit généralement craintif et fuit les humains, cela reste un animal sauvage qui dans de rare cas peut être dangereux et devenir agressif.

Où l’observer au Canada ?

L’ours noir est présent sur quasiment tout le territoire canadien. A l’exception de l’île du prince-Edouard, de l’île d’Anticosti et du Sud de l’Ontario. Il a une prédilection marquée pour les forêts denses et les fourrés épais. On le rencontre le plus souvent dans les forêts mixtes, où se mêlent conifères et feuillus. Ces zones, généralement éloignées des activités humaines, constituent son habitat principal, offrant à la fois abri et abondance de nourriture. On le trouve aussi en lisière de forêt, là où la nature rencontre la civilisation.

Il est possible d’admirer des ours noirs en activité guidée. En voici un exemple au Québec près de Tadoussac : Observation de l’ours noir

Quand l’observer ?

Le printemps et l’été sont les meilleures saisons pour l’observation, après son hibernation, quand il parcourt les forêts à la recherche de nourriture. À l’automne, il se montre également actif, se préparant pour l’hiver.

Le saviez-vous ?

  • L’ours noir peut rester debout sur ses pattes arrière pour mieux sentir son environnement. Ce comportement, souvent interprété à tort comme une menace, est généralement une simple curiosité ou une tentative de détection des odeurs.
  • A sa naissance, il ne pèse que 225 grammes (soit environ 300 fois moins que sa mère !).
  • Malgré leur nom, tous les ours noirs ne sont pas noirs : certains sont mêmes blancs. C’est le cas de l’ours Kermode en Colombie-Britannique, un cas rare de pelage clair dû à un gène récessif.
  • Les ours noirs sont d’excellents nageurs.
  • Leur odorat est extrêmement développé : ils peuvent détecter des odeurs à plusieurs kilomètres.
  • L’ours noir possède des lèvres qui se retroussent sur ses gencives. Cela lui permet avec sa longue langue agile, de manger des aliments minuscules comme des bleuets et des fourmis.

2. Animaux du Canada : Le Grizzly (Ursus arctos)

Le Grizzly est un animal imposant et impressionnant
Animal emblématique du Canada : l’imposant Grizzly

Aussi appelé ours brun, le grizzly est un animal mythique des terres sauvages canadiennes. Avec sa carrure massive, son pelage grisonnant et sa bosse caractéristique sur le dos, il incarne la puissance de la nature. Il est considéré comme le second plus grand carnivore en Amérique du Nord après l’ours blanc. Son régime varie selon les saisons, mais il est connu pour être un redoutable pêcheur de saumons. Sa force est légendaire, tout comme sa capacité à dominer sur un territoire très étendu.

Le grizzly fait parti des plus gros animaux du Canada. En effet, un mâle grizzly pèse en moyenne 300 kg. Et tout comme l’ours noir, la femelle pèse généralement moitié moins que le mâle. Le grizzli est rarement belliqueux. Sa taille lui permet d’éviter de se battre avec les autres animaux. Dans la mesure du possible, il évitera tout contact avec les humains. Attention toutefois, s’il est surpris de trop près, il se défendra et protégera férocement ses petits et son territoire.

Où l’observer au Canada ?

Le grizzly habite principalement les régions montagneuses et les vastes forêts de l’Ouest canadien, comme la Colombie-Britannique et l’Alberta. Les parcs nationaux de Banff et Jasper, offrent des sanctuaires où le grizzly peut être observé. On peut également en rencontrer dans les territoires du Yukon. Néanmoins, la population de grizzly étant bien plus faible que celle de l’ours noir, c’est un animal beaucoup plus rare à observer.

Quand l’observer ?

La fin du printemps et le début de l’été sont des moments propices pour voir les grizzlys. L’automne est également un bon moment, alors qu’ils cherchent à se gorger de nourriture avant l’hibernation.

Le saviez-vous ?

  • Le grizzly possède des griffes d’une dizaine de centimètres, parfaites pour creuser le sol à la recherche de racines ou de petits animaux.
  • Cette espèce, bien que solitaire par nature, se rassemble parfois en grand nombre près des cours d’eau, créant un spectacle inoubliable pendant la saison de la pêche au saumon.
  • Malgré leur réputation d’agressivité, les grizzlys évitent généralement les confrontations avec l’homme et sont des créatures extrêmement intelligentes et curieuses.
  • Malgré sa taille et son poids impressionnants, le grizzly peut courir à des vitesses pouvant atteindre 55 km/h sur de courtes distances.
  • Bien que classé comme carnivore, le grizzli est surtout un omnivore. Le grizzli se nourri quand il peut de mammifères et de saumons en migration mais les végétaux constituent plus de 80% de son régime alimentaire.
  • La superficie de son domaine vital, bien que variable, est extrêmement étendu : entre 900 à 1 800 km2 pour les mâles.
  • A sa naissance, il ne pèse que 400 grammes (soit environ 375 fois moins que sa mère !).

3. Animaux du Canada : L’Ours blanc (Ursus maritimus)

Un des animaux emblème du Canada : l'ours blanc aussi appelé ours polaire
Un des animaux emblème du Canada : l’ours blanc aussi appelé ours polaire

Majestueux et puissant, l’ours blanc, aussi connu sous le nom d’ours polaire, est le seigneur des étendues glacées. Son pelage blanc lui permet de se camoufler dans les étendues glacées de l’Arctique, et sa graisse l’isole du froid extrême. Chasseur habile, il est spécialisé dans la capture de phoques et peut détecter sa proie à plusieurs kilomètres de distance grâce à son odorat développé. L’ours blanc est aussi le plus grand carnivore terrestre et est un emblème parmi les animaux du Canada.

L’ours blanc a un corps plus long que le grizzly. Son cou et son crâne sont aussi plus longs, mais ses oreilles sont plus petites. Les mâles adultes pèsent en moyenne 500 kg et peuvent parfois atteindre le poids impressionnant de 800 kg. Menacé par les changements climatiques rapides, cet animal emblématique du Canada a beaucoup de mal à s’adapter aux bouleversements de son environnement et à la fonte des glaces.

Où l’observer au Canada ?

L’habitat de l’ours blanc se situe principalement dans l’Arctique canadien. La ville de Churchill, au Manitoba, est souvent surnommée la capitale mondiale des ours polaires, offrant des opportunités d’observation optimales. A moins d’aller dans le grand nord canadien, il vous sera impossible d’observer cet animal majestueux.

Quand l’observer ?

L’automne, en particulier en octobre et novembre, est la période idéale pour observer les ours blancs. C’est à ce moment-là qu’ils se rassemblent sur les rives de la baie d’Hudson, attendant que la mer gèle pour partir chasser les phoques.

Le saviez-vous ?

  • Les ours blancs sont d’excellents nageurs. Ils sont capables de parcourir de longues distances dans les eaux glacées. Ils utilisent des icebergs comme plateformes de chasse et peuvent nager sans repos pendant plusieurs jours.
  • Ces géants de la glace sont des animaux extrêmement maternels. Les mères creusent des tanières dans la neige pour garder leurs petits au chaud pendant les premiers mois de leur vie.
  • Les ours blancs ont des coussinets aux pieds recouverts de petits poils pour une meilleure adhérence sur la glace.
  • C’est un des animaux du Canada qui possède l’odorat le plus évolué. Il peut déceler les trous d’air des phoques, sous des couches de glace et de neige de près d’un mètre d’épaisseur, et ce, jusqu’à un kilomètre de distance.
  • L’ours blanc est considéré comme un mammifère marin, car son existence dépend de ce milieu et des phoques.
  • Dans la ville de Churchill (Manitoba), les résidents laissent couramment les portes de leurs voitures et de leurs maisons ouvertes pour offrir un refuge d’urgence aux passants en cas de rencontre avec un ours polaire. Cette coexistence entre humains et animaux sauvages du Canada est si particulière que la ville a même établi une « prison » pour les ours polaires. Dotée de 28 cellules, cette installation temporaire héberge les ours capturés en ville jusqu’à l’automne, moment où ils sont relâchés dans leur habitat naturel, loin des zones peuplées.

4. Animaux du Canada : L’Orignal (Alces alces)

L'orignal ou élan d'Amérique est le plus gros cervidé du monde
L’orignal ou élan d’Amérique est le plus gros cervidé du monde. Ici un mâle majestueux dans une forêt québécoise (Image : Jug_photo)

L’orignal aussi appelé élan d’Amérique est le plus grand cervidé du monde. Il porte avec majesté ses bois spectaculaires qui peuvent mesurer presque deux mètres d’envergure. Ce mammifère est l’incarnation vivante de la forêt boréale canadienne, avec son museau allongé et sa démarche lente et soignée. Son pelage brun varie au fil des saisons, plus sombre en hiver et plus clair pendant l’été. Les gros mâles orignaux font parties des plus gros animaux du Canada avec un poids autour des 600 kg en moyenne et jusqu’à 800 kg pour une sous-espèce vivant au Yukon.

L’orignal est une espèce au tempérament calme. Elle ne représente généralement aucun danger pour l’homme. Cependant, comme tout animal sauvage et au vu du gabarit de ce roi des forêt, il est bon de connaître les bonnes pratiques en cas de rencontre avec un individu agressif : Attaque d’Orignal : Comment Réagir si ce Géant des Forêts Veut vous Charger ?

Où observer ces animaux au Canada ?

L’orignal se trouve à travers tout le Canada, mais il est particulièrement abondant dans les régions boisées et marécageuses du Québec, de l’Ontario, de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador. Les parcs nationaux tels que Algonquin en Ontario ou de la Gaspésie au Québec offrent d’excellentes chances d’observation. Reconnaître les signes de sa présence est un atout pour observer ces animaux emblématiques du Canada : L’Orignal : Comment Repérer la Présence du Roi des Forêts du Nord ?

Quand l’observer ?

Les mois de mai et juin, lorsque les orignaux descendent vers les vallées pour lécher le sel des routes, sont des moments opportuns pour les apercevoir. L’automne est aussi une bonne période, notamment pendant le rut, quand les mâles sont en quête de femelles et sont donc moins prudents.

Le saviez-vous ?

  • Les originaux savent très bien nager malgré leur taille et ne craignent pas l’eau. Ils sont souvent aperçus traversant des lacs et des rivières.
  • En été, ils se rafraîchissent et se nourrissent de plantes aquatiques et peuvent plonger à plus de 5 mètres de profondeur.
  • Les bois de l’orignal tombent en hiver, et repoussent au printemps avec une protection en velours qui s’écorche à mesure que les bois durcissent.
  • L’orignal a une vue très faible, mais cette lacune est compensée par ses sens de l’odorat et de l’ouïe.
  • Malgré un poids et une taille imposante, un orignal peut se déplacer dans une forêt dense de manière étonnamment silencieuse. Lorsqu’il prend peur et s’enfuit par contre, il peut courrir avec fracas dans les sous-bois ce qui est très impressionnant.
  • Un orignal peut atteindre une vitesse de 55 km/h. S’il vous charge, il vous rattrapera sans aucun problème.

5. Animaux du Canada : Le Caribou (Rangifer tarandus)

Les caribous sont des animaux emblématiques au Canada.
Les caribous sont des animaux emblématiques au Canada. Ici, trois caribous montagnards dans le parc national de la Gaspésie au Québec (image : jug_photo)

Le caribou est connu dans d’autres régions (notamment en Europe) sous le nom de renne. Il existe différentes sous-espèces de caribou au Canada : le caribou migrateur, le caribou forestier et le caribou montagnard notamment. Avec son corps court et robuste, conçu pour conserver la chaleur, il affronte facilement le froid arctique. Ses longues pattes sont une adaptation essentielle pour se déplacer efficacement dans la neige profonde. Ses sabots uniques l’aident à se déplacer dans la neige et sur un sol mou.

Chaque automne, l’arête de ses sabots devient tranchante pour lui permettre de briser la glace à la recherche de nourriture. Le caribou migrateur parcourt de vastes distances dans un cycle annuel, tandis que le caribou des montagnes, comme ceux de la Gaspésie, vit dans un habitat plus restreint et montagneux, sans les grandes migrations. Parmi les animaux du Canada, le caribou le plus commun est le caribou de la toundra qui migre en hardes de plusieurs milliers d’individus.

Où observer ces animaux au Canada ?

Les vastes toundras du nord du Québec, de Terre-Neuve-et-Labrador et les régions subarctiques sont les terrains de prédilection des caribous migrateurs. En revanche, pour le caribou montagnard, le parc national de la Gaspésie est un écrin naturel où ces animaux peuvent être observés.

Quand l’observer ?

Le printemps et l’automne sont des moments clés pour observer les caribous. Au printemps, ils migrent vers le nord pour les pâturages estivaux, et en automne, ils reviennent au sud pour l’hiver. Dans la Gaspésie, l’été offre la chance de les voir en petits groupes sur les hauteurs.

Le saviez-vous ?

  • Les caribous possèdent des poils creux pour une isolation thermique optimale. Ces poils les aident à flotter, facilitant ainsi la nage lors des grandes traversées.
  • Étonnamment, aussi bien les femelles que les mâles portent des bois, ce qui est rare chez les cervidés. Les bois des femelles sont utilisés pour protéger leurs petits contre les prédateurs. Ces derniers tombent et repoussent chaque année.
  • L’hiver, les caribous se nourrissent principalement de lichens. Les caribous se servent de leur odorat sensible pour repérer les lichens sous la neige. Puis ils les dégagent ensuite à l’aide des larges onglons de leurs sabots.
  • On pense que son nom vient d’un mot amérindien qui signifie justement « celui qui creuse pour sa nourriture ».
  • Les bords tranchants des onglons procurent au caribou une bonne prise sur la glace ou les roches lisses.
  • Le caribou est un des animaux du Canada qui est présent sur la monnaie canadienne. On retrouve le caribou représenté sur les pièces de 25 cents.

6. Animaux du Canada : Le Castor (Castor canadensis)

Le castor est un animal emblématique du Canada. Il est même représenté sur les pièces de 5 cents
Le castor est un animal emblématique du Canada. Il est même représenté sur les pièces de 5 cents

Ingénieux architecte du règne animal, le castor est l’emblème officiel du Canada depuis 1975. Avec son corps robuste, sa queue plate et ses dents solides et tranchantes, il est réputé pour sa capacité à transformer les paysages. En construisant des barrages complexes et des refuges, les castors créent leur propre habitat, ce qui a un impact sur la biodiversité.

Le castor est un mammifère semi-aquatique et le plus gros rongeur en Amérique du Nord pouvant peser jusqu’à 35 kg. C’est un des animaux emblématique du Canada car le commerce de sa fourrure a été l’une des principales activités économiques de la Nouvelle-France. Tout comme le caribou il occupe une place sur la monnaie canadienne : on peut le retrouver sur les pièces de 5 cents.

Où l’observer au Canada ?

Les castors sont présents sur tout le territoire canadien (excepté les régions du grand nord). Cependant ils ne sont pas si facile à observer. Ils prospèrent près des rivières, des ruisseaux et des lacs.

Quand l’observer ?

Entre la fin du printemps et le début de l’automne. Ils sont actifs principalement au crépuscule ou tôt le matin. Pendant ces périodes, vous pourriez les voir occupés à entretenir leurs barrages ou leurs huttes.

Le saviez-vous ?

  • Les castors sont une espèce clé, ce qui signifie que leur présence est cruciale pour leur écosystème. Leurs barrages aident à contrôler les inondations et à créer des zones humides qui abritent une faune diversifiée.
  • Les dents du castor ne cessent de pousser. Couper du bois les empêche de devenir trop longs.
  • Les castors frappent l’eau avec leur queue pour avertir d’un danger. C’est une méthode de communication remarquable au sein de leur communauté.
  • Un castor abat en moyenne plus de 200 arbres par année ! Le diamètre des arbres qu’il abat peut aller jusqu’à environ 40 cm.
  • Le castor est monogame et s’accouple pour la vie avec son partenaire.

7. Animaux du Canada : Les Baleines

Les baleines sont des animaux majestueux que l'on peut observer au Canada
Les baleines sont des animaux majestueux que l’on peut observer au Canada. Ici une baleine à bosse lors d’une excursion en zodiac au large de Tadoussac au Québec (image : jug_photo)

Les baleines sont des géants des mers qui captivent par leur majesté et leur grâce. Au Canada, plusieurs espèces de baleines fréquentent les eaux, dont la baleine bleue (le plus grand mammifère du monde), la baleine à bosse, le rorqual commun, le petit rorqual, le béluga et même l’orque. Ces mammifères marins sont connus pour leur intelligence, leur complexité sociale et leurs chants mélodieux.

Tout comme certains caribou, les baleines sont des animaux migrateurs qui ne sont donc pas présent toute l’année au Canada. Seulement le béluga est un résident permanent du fleuve Saint-Laurent.

Où observer ces animaux au Canada ?

Les eaux froides de l’Atlantique et du Pacifique sont des habitats privilégiés pour les baleines. Le Saint-Laurent au Québec est un site d’observation réputé où l’on peut admirer ces créatures, notamment autour de Tadoussac et des Escoumins. On peut également les observer au niveau de la péninsule gaspésienne, au large du parc de Forillon et de la petite ville de Percé.

Quand l’observer ?

La meilleure période pour l’observation des baleines au Canada est de mai à octobre, quand elles remontent vers le nord pour se nourrir des abondants bancs de krill et de poissons. A Tadoussac, c’est en septembre et octobre qu’elles sont le plus actives. Vous pouvez les admirer depuis les rives du fleuve mais le plus spectaculaire reste toutefois les excursions en zodiac sur le fleuve.

Pour les observer depuis la rive, je vous recommande le Centre d’interprétation et d’observation de Cap-de-Bon-Désir, à une vingtaine de minutes au nord de Tadoussac. Géré par Parc Canada, le lieu offre une vue imprenable sur le fleuve. Depuis les rochers et le belvédère, vous pourrez observer les mammifères marins qui viennent s’alimenter à quelques mètres de vous. Le petit plus : un guide est présent pour expliquer et interagir avec le public.

Le saviez-vous ?

  • Les baleines à bosse réalisent des sauts spectaculaires hors de l’eau, un comportement appelé « breaching », dont les raisons ne sont pas entièrement comprises mais qui est toujours un spectacle éblouissant.
  • Les baleines bleues possèdent un cœur de la taille d’une petite voiture et lorsqu’elles expirent, le jet peut monter à 9 mètres de haut.
  • Leur chant peut parcourir jusqu’à 160 kilomètres sous l’eau.
  • La baleine bleu peut peser plus de 100 tonnes et mesurer jusqu’à 30 mètres.

Vous souhaitez en savoir plus sur les baleines et connaître tous les meilleurs spots pour les observer au Québec ? On vous dit tout dans notre article : Où Voir les Baleines au Québec : Les Meilleurs Endroits.

8. Animaux du Canada : Le Wapiti (Cervus canadensis)

Un autre des grands animaux du Canada : le Wapiti
Un autre des grands animaux du Canada : le Wapiti

Le wapiti est l’une des plus grandes espèces de la famille des cervidés. Seul l’orignal est plus gros que lui. Avec ses bois imposants et sa stature noble, le wapiti impressionne par sa prestance. Il se distingue par un pelage plus clair autour de la croupe et son impressionnant cri de brame durant la saison des amours. Un wapiti mâle adulte peut mesurer 150 cm de haut à l’épaule et peser plus de 300 kg. Herbivore, le wapiti est un des animaux du Canada qui est sociable et on le voit souvent en compagnies d’autres wapitis.

Où l’observer au Canada ?

On retrouve ces animaux dans les provinces de l’ouest du Canada. Sur les 70 000 individus présent dans le pays, plus de la moitié se trouverait en Colombie-Britannique. Les wapitis sont aussi répandus dans les parcs nationaux de l’ouest canadiens, tels que Banff et Jasper en Alberta. Enfin, le parc national Elk Island en Alberta est une réserve qui assure la la subsistance de plusieurs centaines de wapiti. Vous trouverez dans ces parcs un cadre naturel grandiose où ces animaux évoluent librement.

Quand l’observer ?

L’automne est le meilleur moment pour observer les wapitis, en particulier durant la période du rut, quand les mâles rivalisent pour attirer les femelles avec leurs brames puissantes.

Le saviez-vous ?

  • Les bois du wapiti peuvent mesurer jusqu’à un mètre de longueur.
  • Chaque année, les mâles perdent leurs bois pour en développer de nouveaux.
  • Les wapitis peuvent courir à des vitesses pouvant atteindre 56 kilomètres à l’heure.
  • « Wapiti » signifie « croupe blanche » en langue amérindienne.

9. Animaux du Canada : Le Cerf de Virginie (Odocoileus virginianus)

Le cerf de Virginie est le cervidé le plus commun en Amérique du Nord. C'est un des nombreux animaux que l'on peut observer facilement au Canada
Le cerf de Virginie est le cervidé le plus commun en Amérique du Nord. C’est un des nombreux animaux que l’on peut observer facilement au Canada (image : jug_photo)

De tous les gros animaux du Canada et d’Amérique du Nord, le cerf de Virginie, communément appelé chevreuil, est le plus commun et le plus répandu. Caractérisé par son pelage brun roux en été qui vire au gris en hiver, ce cerf est reconnu pour ses yeux expressifs et sa petite queue blanche qu’il agite comme un signal d’alerte.

Le cerf est un animal prolifique. Une harde de cerf de Virginie en bonne santé peut presque doubler en nombre au cours d’une année propice. Cependant, ils peuvent avoir des difficultés à survivre aux hiver rudes. Notamment lorsqu’ils sont en surpopulation et que la neige est épaisse.

Où l’observer au Canada ?

Cet animal est présent dans une grande variété d’habitats canadiens, des forêts denses aux banlieues urbaines. Les régions boisées et les lisières de forêt à travers tout le Canada sont des lieux privilégiés pour l’observation. Au Québec, le parc national des îles de Boucherville à côté de Montréal abrite une grande population de cerf de Virginie. Si vous êtes de passage à Montréal, je vous recommande ce parc. Tôt le matin, vous pourrez profiter calmement de la faune diverse de ce parc à deux pas de la ville.

Quand l’observer ?

Le meilleur moment pour voir le cerf de Virginie est tôt le matin ou tard le soir, particulièrement durant l’été et l’automne. En automne, pendant la période de rut, les mâles sont plus actifs et donc plus visibles. Dans le parc national des îles de Boucherville, vous aurez la chance de l’observer sans problème toute l’année !

Le saviez-vous ?

  • Les cerfs de Virginie sont d’excellents nageurs et peuvent traverser de larges rivières ou lacs pour échapper aux prédateurs ou chercher de nouveaux territoires.
  • En hiver, ils se regroupent souvent en hardes pour mieux survivre aux conditions difficiles, partageant des sentiers et des zones d’alimentation.
  • La biche laisse parfois ses petits sans surveillance pendant des heures. Ils faut donc s’abstenir de toucher un jeune faon qui semble abandonné. La mère pourrait sentir l’odeur humaine et l’abandonner pour de bon.

10. Animaux du Canada : le Lynx du Canada (Lynx canadensis)

Le lynx du Canada est un animal très discret.
Le lynx du Canada est un animal très discret. Il faut être chanceux pour en apercevoir un. L’hiver est la période où vous aurez le plus de chance.

Le Lynx du Canada, avec son allure mystérieuse et élégante, est un félin discret des forêts boréales. Reconnaissable à ses oreilles ornées de pinceaux de poils noirs, sa fourrure épaisse et ses larges pattes qui lui servent de raquettes dans la neige, il est parfaitement adapté à la vie dans les climats froids.

Le pelage d’hiver du lynx, d’un gris clair parsemé de taches discrètes, est complété par un sous-poil tirant sur le brun. En été, son pelage se transforme, devenant plus court et adoptant une teinte brun-rouge. Ces changements saisonniers dans son pelage non seulement le camouflent efficacement dans son habitat naturel, mais soulignent également l’adaptabilité remarquable de cet animal parmi les divers animaux du Canada.

Où l’observer au Canada ?

Le lynx habite majoritairement dans des espaces naturels boisés. Cet animal préfère les forêts boréales de peuplements mûrs et les sous-bois dense. Néanmoins, les forêts en régénération, qui se développent après des incendies ou des opérations de déboisement, constituent également des zones d’accueil favorables pour le lynx. En effet, ces écosystèmes en croissance tendent à voir une augmentation des populations de lièvres (sa nourriture principale), attirant ainsi des densités plus élevées de lynx.

Cette capacité d’adaptation du lynx à divers environnements forestiers démontre sa place essentielle au sein des écosystèmes et souligne l’interdépendance entre les prédateurs et leurs proies dans les habitats naturels du Canada.

Quand l’observer ?

L’hiver est la meilleure saison pour observer le lynx, quand ses empreintes sont visibles dans la neige et que son pelage contraste avec le paysage enneigé. Le lynx a tendance à mener une existence secrète. Son activité est surtout nocturne et, comme les autres félins sauvages, on l’aperçoit rarement dans la nature. C’est donc principalement à l’aube et au crépuscule que vous aurez le plus de chance. Cependant, croiser le chemin de ces animaux du Canada reste exceptionnel !

Le saviez-vous ?

  • Le régime alimentaire du lynx du Canada dépend fortement des lièvres, sa proie principale. Ainsi, les populations de lynx fluctuent en fonction du cycle de population des lièvres, toutes les dix ans environ.
  • Lorsque la population de lièvre est abondante, un lynx peut en tuer un presque tous les jours.
  • Il ne court vite que sur de courtes distances. Pour chasser, il traque sa proie ou l’attend caché dans le couvert.
  • Le répertoire vocal du lynx est aussi vaste que celui du chat domestique, mais plus fort.

11. Animaux du Canada : La Martre d’Amérique (Martes americana)

La martre d'Amérique est une petite bête de la même famille que la belette. Elle fait partie des magnifiques animaux du Canada à observer.
La martre d’Amérique est une petite bête de la même famille que la belette. Ici une superbe martre en train de chasser un lièvre arctique au sommet d’une montagne gaspésienne (image : jug_photo)

La Martre d’Amérique, souvent confondue avec la belette ou le vison, est un petit mammifère carnivore élégant et agile. Elle appartient à la famille des belettes, les mustélidés. Avec son pelage brun doré, ses oreilles arrondies et sa queue touffue, elle incarne la grâce et la vivacité. Vivant principalement dans les arbres, elle s’est adaptée pour chasser dans les forêts denses. On décrit souvent la martre comme un prédateur arboricole, ce qui est faux. La martre est une grimpeuse agile, mais elle attrape presque toutes ses proies au sol !

Sa taille évoque celle d’un petit chat domestique, mais la martre d’Amérique se distingue par des pattes plus courtes. Les mâles pèsent environ 1 kg. La couleur de son pelage varie du chamois clair au brun foncé, voire presque noir. En hiver, la martre arbore une fourrure somptueuse d’un brun foncé, ornée d’une tache orange lustrée sur la gorge. Par contre, son pelage estival est plus clair et nettement moins dense.

Où observer ces animaux au Canada ?

Les martres d’Amérique préfèrent les forêts anciennes et denses, riches en arbres à cavités, essentielles pour leur abri. Elles sont surtout présentes dans les forêts de conifères et les forêts mixtes du nord du Canada, y compris au Québec, en Ontario, et dans les régions boisées de la Colombie-Britannique. Mais j’ai déjà eu l’occasion d’en rencontrer dans les motagnes des Chics-Chocs au sud-est du Québec.

Quand l’observer ?

Bien qu’elles soient principalement nocturnes, les meilleures chances d’apercevoir les martres sont tôt le matin ou au crépuscule, particulièrement en hiver, quand leur pelage contraste avec la neige.

Le saviez-vous ?

  • Les martres d’Amérique, malgré leur petite taille, sont de redoutables chasseurs. Elles se nourrissent de petits mammifères, d’oiseaux, et même de fruits et de noix.
  • Elles jouent un rôle crucial dans l’équilibre de leur écosystème en contrôlant les populations de rongeurs.
  • La martre est capable de faire des bons impressionnants entre les arbres, démontrant une agilité et une capacité d’adaptation remarquables à son environnement forestier.
  • Autrefois menacées par le commerce de la fourrure, les populations de martres se sont rétablies dans plusieurs régions grâce à des efforts de conservation.
  • La martre d’Amérique a des pattes proportionnellement grandes par rapport à sa taille. Cela lui permet de marcher sur la neige sans s’enfoncer, un peu comme si elle avait des raquettes naturelles.
  • Elle est capable de s’attaquer à des proies plus grandes qu’elle.

12. Animaux du Canada : Le Lièvre arctique (Lepus arcticus)

Le lièvre arctique un animal magnifique à observer dans son habitat naturel
Le lièvre arctique est très à l’aise sur la neige avec ses larges pattes arrière. C’est grâce à cela qu’il peut s’enfuir devant ses prédateurs comme la martre d’Amérique ci-dessus (image : jug_photo)

Le lièvre arctique, maître du camouflage dans les étendues enneigées, est une espèce remarquable adaptée aux conditions extrêmes. Avec sa fourrure épaisse qui passe du blanc en hiver au gris-brun en été, il se fond parfaitement dans son environnement. Ce lièvre est plus robuste et plus grand que ses cousins ​​des régions tempérées. Il se distingue par ses grandes pattes arrière qui lui permettent de se déplacer facilement dans la neige profonde.

Où l’observer au Canada ?

On trouve le lièvre arctique dans les régions arctiques du Canada, notamment au Nunavut, dans le nord du Québec, et à Terre-Neuve-et-Labrador. Les toundras ouvertes et les zones rocheuses de ces régions sont leurs habitats de prédilection.

Quand l’observer ?

Le printemps et l’été sont les meilleurs moments pour observer le lièvre arctique, car la fonte des neiges rend leur pelage d’hiver plus visible contre le paysage qui se dépouille de la neige.

Le saviez-vous ?

  • Le lièvre arctique a développé une capacité remarquable à survivre dans des températures glaciales. Il est capable de résister à des froids extrêmes sans abri supplémentaire.
  • En hiver, il creuse des abris dans la neige pour se protéger du vent et du froid.
  • Incroyablement rapide, le lièvre arctique peut atteindre des vitesses allant jusqu’à 60 km/h.
  • Ces lièvres sont connues pour leur comportement social, formant souvent de grands groupes, ce qui est assez inhabituel pour les lièvres.

13. Animaux du Canada : Le Phoque

Les phoques sont des animaux faciles à observer en Amérique du Nord
Observer les phoques au Canada est possible dans certaines régions. Ici un phoque sur le fleuve Saint-Laurent au Québec (image : jug_photo)

Les phoques sont des mammifères marins adorables et agiles. Au Canada, plusieurs espèces de phoques fréquentent les eaux froides. Ces animaux sont connus pour leur capacité à nager longtemps sous l’eau et pour leur comportement social sur les plages et les glaces flottantes. Leur agilité dans l’eau contraste avec leur déplacement maladroit sur terre.

Où observer ces animaux au Canada ?

Les côtes canadiennes offrent de nombreuses opportunités d’observation des phoques. Des sites populaires incluent la baie de Fundy en Nouvelle-Écosse, le Saint-Laurent au Québec et les régions côtières de la Colombie-Britannique. Au Québec, le parc national du Bic vous offrira la chance d’observer ces animaux du Canada dans un cadre sompteux.

Quand l’observer ?

Le printemps et l’été sont les meilleures périodes pour observer les phoques, particulièrement lorsqu’ils viennent se reposer sur les plages ou les glaces flottantes après leurs longues séances de pêche.

Le saviez-vous ?

  • Les phoques ont une méthode unique de sommeil dite unihémisphérique. Cela leur permet de maintenir une moitié de leur cerveau éveillé pendant qu’ils dorment, une adaptation essentielle pour rester alerté aux dangers même en repos.
  • En plongé, les phoques peuvent ralentir leur fréquence cardiaque pour conserver l’oxygène, leur permettant de rester sous l’eau pendant de longues périodes.
  • 6 espèces de phoques fréquentent les eaux canadiennes, notamment le phoque gris et le phoque commun.

14. Animaux du Canada : La Bernache du Canada (Branta canadensis)

La Bernache du Canada est un des animaux emblématique du pays
La Bernache du Canada est un des animaux emblématiques du pays. Cet oiseau migrateur est facilement reconnaissable.

La Bernache du Canada (communément appelée Outarde), avec son long cou noir, sa tête noire et sa caractéristique bande blanche sous la gorge, est une figure emblématique des paysages nord-américains. Ces oiseaux migrateurs sont connus pour leurs formations en « V » dans le ciel et leur cri distinctif. Elles se distinguent par leur grande taille et leur capacité à parcourir de longues distances pendant les migrations.

Où les observer au Canada ?

Les Bernaches du Canada sont omniprésentes à travers le pays. Elles fréquentent les lacs, les étangs, les rivières et les champs ouverts. Les parcs urbains à travers le Canada, comme le parc Stanley à Vancouver ou le parc de la Gatineau au Québec, offrent également de bonnes opportunités d’observation.

Quand l’observer ?

La migration au printemps et à l’automne est le meilleur moment pour observer les Outardes en grand nombre. Au printemps, elles reviennent de leurs zones d’hivernage pour se reproduire, tandis qu’à l’automne, elles se repartent vers le sud.

Le saviez-vous ?

  • La Bernache du Canada a une capacité remarquable de navigation. Elle est capable de retrouver son chemin sur des milliers de kilomètres lors des migrations annuelles.
  • Ces oiseaux forment des couples pour la vie, un bel exemple de fidélité dans le règne animal.
  • Lors de la migration, les jeunes oies apprennent l’itinéraire en suivant leurs parents, une transmission de connaissances qui se perpétue de génération en génération.
  • L’organisation en « V » pendant le vol n’est pas anodine : cette formation réduit la résistance de l’air et permet d’économiser de l’énergie, chaque oie profite du sillage laissé par celle qui la précède.
  • Un mâle adulte peut peser plus de 6 kg.

15. Animaux du Canada : L’Oie des neiges (Anser caerulescens)

Les oies des neiges sont des oiseaux migrateurs.
L’observation des oies des neiges au Canada est un spectacle extraordinaire. Elles forment des nuées de plusieurs milliers d’individus pendant leur migration

Parmi les animaux emblématiques du Canada, l’oie des neiges aussi appelée oie blanche au Québec se distingue par son plumage d’un blanc éclatant et ses extrémités d’ailes noires. Observée lors de ses migrations impressionnantes, cette espèce migratrice forme des nuées spectaculaires et est reconnue pour son cri distinctif. Sa présence est un véritable spectacle naturel, illustrant la diversité et la beauté des animaux du Canada.

Où les observer au Canada ?

Pour admirer l’oie des neiges, typique de la faune canadienne, les champs et les plans d’eau ouverts à travers le Canada sont ses escales migratoires.

Mon petit conseil : à l’automne, repérez des champs de maïs qui viennent d’être récoltés. Il y a de grande chance pour que des milliers d’individus s’y installent pour se reposer et se nourrir des grains tombés au sol.

De la même manière, si vous roulez dans la campagne et qu’au loin, un champ vous parait complètement blanc alors qu’il n’a pas neigé, il se pourrait bien que se soit des milliers d’oies des neiges posées dans un champ.

Quand l’observer ?

Les périodes de migration, au printemps et à l’automne, sont parfaites pour observer l’oie des neiges. Ces saisons sont témoins de rassemblements massifs et organisés, un phénomène remarquable parmi les animaux du Canada.

Le saviez-vous ?

  • L’oie des neiges, un des migrateurs les plus acharnés parmi les animaux du Canada, parcourt des distances considérables entre ses sites de nidification dans l’Arctique et ses zones d’hivernage plus au sud.
  • L’oie des neiges était autrefois menacée par la chasse, mais les mesures de conservation ont permis à sa population de se rétablir avec succès.
  • En moyenne un individu pèse 3 kg.

Les changements climatiques ont des répercussions profondes sur la faune canadienne, modifiant les habitats et les comportements des espèces emblématiques. Par exemple, le caribou et l’ours polaire voient leurs territoires se transformer, affectant leur survie et leurs interactions avec l’environnement. Ces altérations rendent l’observation de la faune plus imprévisible, car les animaux adaptent leurs déplacements en réponse aux nouvelles conditions climatiques.

Pour atténuer ces impacts, adopter une alimentation durable, riche en légumineuses et en graines végétales, peut contribuer à réduire notre empreinte carbone et ainsi préserver les écosystèmes naturels. Ces choix alimentaires favorisent une agriculture respectueuse de l’environnement, participant à la protection des habitats des espèces sauvages. Pour approfondir le lien entre nos habitudes alimentaires et la conservation de la biodiversité, découvrez cet article qui explique bien l’empreinte carbone de notre alimentation :

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